Anonyme [1649], SVITTE ET SECOND DIALOGVE DE TROIS PAYSANS PICARDS MICHEL, GVILLAVME ET CHARLE. Sur les nouuelles de ce temps. , picardRéférence RIM : M0_1085. Cote locale : C_7_32.
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penser a nouuelles, quand o sa perdu que que
cose, o si songe tousiour, ie n’apprins rien du
monde, i’auoie bien d’autre soen que hla.

 

Guillame.

Et si foy men pere o sapprinte queque cose,
o sauoesme perlé au bougre mestre deuant
que dallé den le merqué.

Cherle.

Aha chemon, schetila nos en conta bien mai
ie ny songeoie mie pu.

Miché.

Et bien la dites men peu sce qu’o sçauez.

Cherle.

Ah ie ne seroie perlé, i’y le cœur tro gro.

Miché.

Ie vo lecheray don pour ennuy.

Guillame.

Non non attendez ie vous le diray my, bees
le se vela bien effré pour auoir perdu vne cartée
de fin y ne seroi rien dire, y se fera moirir &
pi apres hla, y nous coutra coire pu en merchinne
que tout sceque no sa dereubé.

Miché.

Hla est vray, y vaut mieux se tenir as perte
que de se faire moirir & iestoie Semedy auec
le fin de nocler qui estudie en Philosophie, il

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Anonyme [1649], SVITTE ET SECOND DIALOGVE DE TROIS PAYSANS PICARDS MICHEL, GVILLAVME ET CHARLE. Sur les nouuelles de ce temps. , picardRéférence RIM : M0_1085. Cote locale : C_7_32.