des Princes est pour abbattre l’orgueil & l’ambition
des premiers Ministres, & notamment le rétablissement
du Cardinal Mazarin ; partant leurs armes iustes, estimées
telles par nostre Parlement ; il n’est donc plus besoin
que d’vne Amnistie en bonne forme, & verifiée en
iceluy ; le Retour de sa Maiesté en sa bonne Ville de
Paris, &; la Reünion de la Maison Royale, pour auoir
vne bonne & perdurable Paix qu’il faut esperer en bref
de la Bonté Diuine, si les esprits de l’vn & l’autre Parti,
qui sont les causes secondes qui doiuent cooperer à la
Paix, chassent de leur Conseil ceux qui les empêchent
d’arriuer à vne fin si vniuersellement desirée de tous
les gens de bien. Voila ce que i’auois à vous dire, Monsieur
le Mercier, auparauant que de vous quitter, Et
vous asseurer que ie suis vostre seruiteur,