Anonyme [1649], REQVESTE A MONSEIGNEVR LE MARESCHAL DE VILLEROY, GOVVERNEVR DE LA PERSONNE DV ROY, Touchant le retardement de son retour dans sa bonne Ville de Paris. EN VERS BVRLESQVES. , françaisRéférence RIM : M0_3463. Cote locale : C_8_57.
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Estre faits auecque raison :
Ils disent qu’apres la prison,
La liberté paroist plus belle,
Et que la pluye renouuelle,
La durée d’vn temps ioyeux
Et l’estat d’vn air gratieux.
Ainsi l’on void apres la guerre
Finir les maux qui sont sur terre,
Et ressusciter vne paix,
Qui detient nos cœurs occupez,
A la recherche des delices,
Et qui par ses doux artifices
Contraint les hommes les plus fiers,
Et les plus rudes estafiers
De quitter le fardeaux des armes,
Et de se laisser par ses charmes,
Vaincre par son affection,
Et non pas par l’effusion,
Du sang que la nature abhorre,
Quand on en teint le sein de flore,
Sans la paix le siecle est de fer,
Vn grand Royaume est vn Enfer,
L’estat d’vne grandeur enorme,
Tient de la paix sa belle forme,
La guerre n’est qu’vn fleau de Dieu,
Dont il se sert en ce bas lieu,
A fin de chastier les hommes,
Qui parmy le Siecle où nous sommes,
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Anonyme [1649], REQVESTE A MONSEIGNEVR LE MARESCHAL DE VILLEROY, GOVVERNEVR DE LA PERSONNE DV ROY, Touchant le retardement de son retour dans sa bonne Ville de Paris. EN VERS BVRLESQVES. , françaisRéférence RIM : M0_3463. Cote locale : C_8_57.