vn passe port, auant que luy respondre
se tindrent trois conseils entre les Mazarins.

Le premier resolut, qu’il falloit differer à
donner ce passe port.

Le deuxiéme, qu’il seroit absolument
desnié & refusé, & renuoyer ainsi ce Courrier
sans autre response.

Le troisiéme Conseil fut, que le Roy seroit
vne Declaration, laquelle seroit veriffiée
au pretendu Parlement de Ponthoise,
portant Amnistie generale de tout ce qui s’estoit
fait & passé durant ces troubles, à condition
que son Altesse Royale & Messieurs
les Princes, sans aucune condition, poseroiẽt
les armes dans trois iours, sans parler de l’éloignement
du Cardinal Mazarin, & ainsi le
Courrrier de son Altesse fut renuoyé sans
autre response.

Ce qu’ayant rapporté : elle cogneust que
le Conseil Mazarin ne vouloit point entendre
à la paix, sçachant bien que son Altesse
Royale par la paix, voudroit annuller le pretendu
Parlement de Ponthoise, & voir le