prés du Roy, ainsi qu’il en auoit asseuré par
ses lettres la Compagnie. Que neantmoins
il y auoit trois iours qu’il estoit dans Paris,
à la veuë de toute la France, sans s’estre mis
en ce deuoir ; que sa Majesté cõsideroit cette
conduite auec douleur & desplaisir sensible ;
Qu’elle desiroit que Monsieur le Prince
ne demeurast pas plus long-temps en
cét estat ; qu’elle luy tendoit les bras pour
le receuoir en son amitié, auec vne ouuerture
de cœur entiere ? Qu’elle les auoit voulu
rendre encore depositaire de ses bons
sentimens, & leur donner de nouuelles asseurances ;
Qu’il pouuoit auec toute confiance
& seureté de sa personne, se rendre
auprés du Roy, pour y prendre la place que
sa naissance luy donne, & receuoir les traitemens
que ses grands seruices, & le rang
qu’il tient dans l’Estat peuuent meriter ; Que
la Reyne croioit bien, que si Monsieur le
Prince suiuoit ses inclinations naturelles,
qu’il ne differeroit pas si long temps à donner
la perfection a cét ouurage si precieux
de l’Vnion de la Maison Royalle tant desirée,
& si necessaire pour l’affermissement de

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