rendu vn bien que nous ne pouuions esperer
que du Ciel & de vos soins. Ouy,
Grande Princesse, nous sçauons tous & le
protestons hautement que vous seule aués
plus trauaillé à la Paix que le reste des
hommes, & que sans vostre appuy les
Conferences de nos Deputez auroient pû
auancé, vne affaire de si grande importance
& pour le maintien de l’Estat, &
pour le soulagement du peuple. Aussi
nous vous en remercions tres-humblement,
& protestons auec humilité, & reconnoissance
que doresnauant Princesse
du Monde ne fut iamais plus aymée, respectée,
cherie, adorée que vous serez
dans l’esprit de tous les bons François. Que
les Ministres de l’Estat ou interressez ou
ambitieux, deployent leurs artifices pour
venir à bout de leurs desseins, enbroüillant
vn Royaume par des guerres ciuiles, vostre
Prudence dissipera tous ces nuages, & nous
rendra la serenité de la Paix ; & si les estrangers
osent nous attaquer, nous sõmes assurez
que sous vostre conduite, nous en serons
bien-tost victorieux : ainsi vous serez la

Page précédent(e)

Page suivant(e)