Anonyme [1652], LES SOVSPIRS DES FLEVRS DE LYS, ADDRESSÉES AV ROY ET A LA REYNE. , françaisRéférence RIM : M0_3706. Cote locale : B_3_26.
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Moy qui deuroit briller dans le lustre & l’eclat :
Et ce pour vn Coquin qui merite la Rouë,
Qui contre la raison est Ministre d’Estat.

 

 


Faloit-il l’esleuer dedans le Ministere,
Luy permetant d’auoir si grande authorité,
Qu’il méne comme il veut de l’Estat les affaire,
Faisant ce qu’il luy plaist prés de sa Majesté.

 

 


Quoy vn homme Estranger aura tant d’insolence,
Que de vouloir narguer nos Princes, & Seigneurs,
De brauer les François, & de perdre la France
Lors que ie voy cela ie me pasme & ie meurs.

 

 


Quoy vn nouueau venu dans la Maison Royalle,
Y fait tout ce qu’il veut sans auoir de dédit,
Alors qu’en France il vint la iournée fut fatale,
Parce qu’il a causé que ie perds mon credit.

 

 


Faut-il donc qu’vn maraut, vn gueux portebesace,
Se voye dans le pouuoir d’vne telle façon,
Et que l’on vueille bien qu’il fasse & qu’il défasse,
Et que mesme aux plus grands il donne la leçon.

 

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Anonyme [1652], LES SOVSPIRS DES FLEVRS DE LYS, ADDRESSÉES AV ROY ET A LA REYNE. , françaisRéférence RIM : M0_3706. Cote locale : B_3_26.