ceux qu’il a vne fois offensé, quelque reconciliation
qu’il y ait, ains au contraire de la perdre
tost ou tard par toutes voyes iustes ou iniustes,
& toutes autres qu’il croid estre capables de luy
nuire, ou apporter tant soit peu d’obstacles à ses
desseins.

Cela estant, qui doute que pour desarmer
les Parisiens, les diuiser entr’eux, & les des-vnir
d’auec leurs chefs & principaux apuis ; Il leur fera
accorder la paix à toutes les conditions qu’ils
pourront souhaitrer, mesme que s’il ne peut
mieux faire, il promettra de ne se m’esler plus
des affaires, ou fera semblant de sortir de la
France pour quelque temps pour endormir les
esprits par ceste feinte, & que neantmoins apres
il ne laissera pas de profiter & de rechercher auec
soin toutes les occasions qu’il pourra pour leur
mefaire, & pour les perdre tous finalement les
vns apres les autres, ou par la force ouuerte, ou
par trahison pour s’esgorger à son plaisir de leur
sang & de leurs dépoüilles ainsi qu’il a voulu faire
desia diuerses fois, lors mesme qu’il leur faisoit
donner par la Reine de plus grandes asséurances
d’vn entier oubly de tout le passè, & ainsi
qui ne void que quelque traité de paix qu’il y ait,
& quoy qu’on nous promette, il n’y peut auoir
aucune seureté, ny pour le Parlement, ny pour