Anonyme [1649], LES GRANDEVRS DE L’ASTRÉE PARISIENNE, SVR MINERVE ET BELLONNE. En Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_1517. Cote locale : C_4_28.
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Qui penetrent les accidents,
Et l’euenement d’vne chose,
Auant qu’elle soit bien esclose,
Fulminent les puissant Arrests,
Des Sentences, & des Decrets,
Contre ces personnes indignes,
De iouyr des graces insignes,
Qu’ils ont coustumes de donner,
Lors qu’ils desirent par donner,
Les autres Senateurs Augustes,
Rendent des oracles si iustes,
Pour soustenir la verité,
Qu’il semble que la deité,
Se sert de leur sacrée bouche,
Pour nous dire ce qu’il nous touche
Et nous proposer desormais,
De viure en crainte, & dans la paix,
Ie sçay fort bien qu’à leurs exemples,
On a dressé de diuers Temples,
A l’Astrée mere des Loys,
Et qui seule garde les Roys,
Et les maintient dedans leur Throsne,
Par les miracles qu’elle prosne,
Mais ie sçay bien qu’en tous les lieux,
De l’vniuers spacieux,
On ne treuue point vne ville,
Qui serue de si grand azile,
A l’Astrée comme Paris,
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Anonyme [1649], LES GRANDEVRS DE L’ASTRÉE PARISIENNE, SVR MINERVE ET BELLONNE. En Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_1517. Cote locale : C_4_28.