sujects de l’oppression & de la tyrannie, c’est
iniuste que d’accuser vne personne d’imprudence
pour auoir meslé son interest parmy celuy
du public, tantum de publicts malis sentimus
quãtum ad priuatus res pertinet L’amour de nous
mesme doit reigler celuy du prochain. Mais
c’est encores vne plus noire calomnie de dire
que le Parlement a introduit l’Espanol à la prise
de nos Frontieres & au pillage de nos Prouinces
pour contenter la disgrace du Cardinal qu’il ne
reste plus de la Frãce entre leurs mains qu’vne Squelette
decharnée qui n’a pas assés de force pour supporter
le remede, ny assez de vie pour se seruir de la
guerison. Qui a mis la France en cet estat que la
mauuaise conduite du Conseil ? mais tant sans
faut qu’il faille desesperer de la guerison qu’au
contraite on ne peust attendre que de l’extremité
du mal l’aplication & l’effect du remede.
La tyrannie est paruenuë à son dernier periode
lors quelle est dãs son Apogée. Les peuples sont
immortels, mais les estats ont leurs commencements
leurs progres & leurs fins. Paris a plus de
forces qu’il ne faut pour recouurer la liberté &
la donner à tout le Royaume de France lors qu’il
voudra rompre ses chaisnes, toute la suitte de
la cinquiesme page est vn Galimatias, & le tissu
de la paille qui paroit le Theatre de Paris & estoi

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