Saint-Julien,? [?] [1649], LE VNZIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_11.
L’on dit que Normands deputez Se sont tous bien fort aheurtez A l’exil de son Eminence, Et qu’ils ne feront conference, Ny ne despliront leur cahier, Qu’il n’ait le pied à l’estrier, Mais l’on tient pour chose asseurée Que sa monture est defferrée, Et c’est la raison sans mentir, Qu’il ne sçauroit si tost partir.
L’on nous escrit aussi de Guise, Qu’on craint que cette place duise, Et soit commode à l’Espagnol, Veu que l’Archidue Leopol Auec des trouppes & tres-belles (Qui sont de mauuaises nouuelles) Accompagné du Duc Lorrain, Auoit pris assez de Terrain Es enuirons de cette Ville, Pour camper d’hommes seize mille Qu’on sçait qu’il a frais & gaillars, Sans conter beaucoup de soudars, Que Lamboy General d’Espagne Meine du costé de Champagne.
Vn autre aduis porte qu’Erlac Est clos & coy dedans Brissac, Quoy que nous veüille faire entendre Vn sot Courrier, qu’on deuroit pendre, Et qui prend le nom de la Cour, Imposteur, homme sans amour Sinon pour le party contraire,
Saint-Julien,? [?] [1649], LE VNZIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_11. |