Saint-Julien,? [?] [1649], LE VNZIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_11.
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Et Gouuerneur, auecque honte
A fait vne retraitte prompte
Au Chasteau, qui ne peut tenir,
Et dont il doit bien-tost venir
Vn recit certain de sa prise
Et de Bellefond en chemise
Sorty sans doute dudit lieu,
Car il y peut bien prier Dieu ;
Si les nouuelles ne sont fausses
Il n’en tirera pas ses chausses.
Ce mesme Courrier dit apres
Que le genereux Duc de Rets
Auoit dit i’ay d’hommes trois mille,
Bon iour Monsieur de Longueuille
Et qu’il l’auoit ioint à Roüen,
Où du Cardinal on dit bran.

 

 


Lundy vingt-neuf en l’assemblée
De diuers soucis accablée
Sçauoir si l’on continueroit
Pour trois iours comme on requeroit
La sursceance à l’agonie,
Conclut toute la compagnie
Qu’elle aura liberallement
Vingt & quatre heures seulement,
Apres lesquelles, nouueau trouble
Et plus de trefue pour vn double
Cependant doit estre aduerty
Monsieur le Prince de Conty,
Et tous les Chefs qui nous commandent,
Qu’au Palais demain ils se rendent.

 

 


Ce mesme iour la Cour deffend
D’imprimer petit Liure ou grand
Que par vn expres congé d’elle,
Sur vne peine corporelle,
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Saint-Julien,? [?] [1649], LE VNZIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_11.