Saint-Julien,? [?] [1649], LE TROISIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_03.
Samedy quelque teste folle Sema par tout vn bruit friuolle Lequel n’en a pas moins couru, Que l’Espagnol auoit paru Sur les asseurances receuës De nos Frontieres dépourueuës Par les ordres du Cardinal Qui veut bien que tout aille mal : Que trouuant le temps fauorable Auec vn corps considerable Leur Archiduc leué matin Rodoit autour de S. Quentin.
Monsieur le Feron quand i’y pense Fit vne tres belle Ordonnance Ce iour vingt & trois de Ianuier Commandant à tout Officier Qui sera de garde à la porte, De faire par ses soins en sorte, Que dans le Louure soit conduit Le bled qui passe & n’est pas cuit, Orge, froment, segle, farine Pour estre durant la famine Deliuré par des Officiers Aux Boulangers & Patissiers Afin qu’incessamment ils cuisent Et que si lesdits grains leur duisent, Ils viennent tous les achepter Au Louure où l’on les fait porter, Et ce que i’y trouue de drolle, Sans auoir credit d’vne obolle ; Car l’Ordonnance dit expres Qu’ils porteront argent tout frais, Outre qu’ils promettront de rendre Autant de pain qu’il s’en doit vendre Dans les ordinaires Marchez : Deffences d’auoir grains cachez,
Saint-Julien,? [?] [1649], LE TROISIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_03. |