Saint-Julien,? [?] [1649], LE SIXIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_06.
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Qu’à Soissons la correspondance
Qu’auoient auec son Eminence
Les Maires & les Escheuins
Ayant induit ces Mazarins
De venir faire de leur Ville
A S. Germain offre ciuille,
Que le Lieutenant General
Qui n’aime pas le Cardinal
S’estant mis tres fort en cholere
A fait eslire vn autre Maire
Et creé nouueaux Officiers :
Qu’ils furent camus les premiers
Lors que la gueulle enfarinée
Par vne belle apresdisnée
Estant à Soissons retournez
On leur ferma la porte au nez ;
Quelqu’vn d’entr’eux prend la parolle,
Mais zeste comme il a pris Dolle,
L’habitant est sourd à sa voix
Et par tout visage de bois.

 

 


Cependant lettre interceptée
Au Parlement est apportée
Sans addresse ou soubscription :
Lettre pleine d’inuention
Pour reuolter toute la France
Que Messieurs par vne Ordonnance
Mardy seize de Fevrier
Commirent pour verifier,
Auec ordre d’arrester l’homme
Qui portoit ces lettres. Or comme
Le Duc d’Elbeuf & ses enfans
Reuenoient tous quatre des champs
Ils trouuerent dans vne plaine
Quelques picorreurs de Vincenne
Qu’ils recogneurent au Chasteau,
Leur chef resté sur le carreau.
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Saint-Julien,? [?] [1649], LE SIXIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_06.