Saint-Julien,? [?] [1649], LE SIXIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_06.
Samedy vingt-cinq cent charettes Tant bleds comme farines faites Renforcerent nos magazins Au grand depit des Mazarins Qu’amena du costé de Brie Au nez d’vne trouppe ennemie Le grand Marquis de Noirmonstier, Homme qui sçait bien son mestier Qui sauua toute sa farine Du Gouuerneur de Graueline Appellé Comte de Grancé, Où le combat fut balancé : Mais nous eusmes victoire entiere Peu de no ; gens au cimetiere Encor quc le choq fut tres-chaud Monsieur de la Roche-Foucaud Et Monsieur de Duras le ieune Blessez par mauuaise fortune.
L’on eut aduis en mesme temps Que de Melun les habitans Ont défait sans misericorde Toutes les trouppes de la Borde Et fait rentrer auec roideur Au Chasteau ledit Gouuerneur.
L’on a des seize Colonelles Enroollé des trouppes tres-belles Et cent de chacune on a pris Pour le Regiment de Paris, Que conduira le Duc de Luyne Duc, dont l’on battoit en ruyne Le Chasteau Lesigny, qu’ont pris Le Dimanche les ennemis.
Fin du sixiesme Courrier. |
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Saint-Julien,? [?] [1649], LE SIXIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_06.