Saint-Julien,? [?] [1649], LE SEPTIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_07.
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LE SEPTIESME
COVRIER FRANCOIS
EN VERS BVRLESQVES.

 


Lvndy vingt & deux l’on nous mande
Que dans la Prouince Normande
Trois de nos ennemis mortels
Les Clercs, Fontaines Martels,
Fertez-Imbauts, de la caballe
Et de la Ligue Cardinalle
Prirent drollement Quillebœuf,
Comme l’on fait au pied de bœuf,
Que deux maisons ils y bruslerent
Et dés ce moment le quitterent
Retirez vers Ponteau de mer
Ce que trouuant assez amer
Monsieur le Duc de Longueuille
Il dit cent fois laze les quille
Dont les autres s’estoient mocquez,
Mais depuis il les tient bloquez,
Si bien que dans peu l’on espere
Que nous les pourrons tous deffaire.

 

 


Ce iour ie mangeay d’vn d’indon
Quand quelques trouppes de Meudon
Et S. Cloud, ensemble sortirent,
Dieu sçait les rauages qu’ils firent
Aux enuirons de Monthlery
Pour moy i’en suis tout ahury,
Brusler, voller autour de Chastre,
Battre les païsans comme plastre
Ce sont leurs pechez veniels,
Vous pouuez iuger des mortels ;
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Saint-Julien,? [?] [1649], LE SEPTIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_07.