Saint-Julien,? [?] [1649], LE SECOND COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_02.
Le soir à cheual trouppes fortes Sortirent par diuerses portes Pour la seureté des Marchands Qui portent des viures des champs, Dont on a tousiours eu de reste Graces à la Bonté celeste Et les soins de nos Senateurs, Contre le dire des menteurs.
Le Mardy vinrent quelques hommes Disant qu’au bas païs des pommes Monsieur de Matignon leuoit Toutes les trouppes qu’il pouuoit Pour Monseigneur de Longueuille Et le secours de nostre Ville Dont la vertu doit faire peur Aux artisans de son malheur.
Ce iour toute la Cour arreste Que Meliand à sa requeste Chez les Comptables & Fermiers Saisira les publics deniers Qui de toutes parts feront gille Aux coffres de l’hostel de Ville ;
Saint-Julien,? [?] [1649], LE SECOND COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_02. |