Saint-Julien,? [?] [1649], LE QVATRIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_04.
Nous auons aduis veritable De S. Germain (chose effroyable) Que les Mazarins ont nus mis Tous les hommes qu’ils nous ont pris, Et que la rage Cardinale Les a sans raquette & sans balle, Enfermez au trippot du lieu N’ayant reconfort que de Dieu.
Et depuis pour fraische nouuelle Qu’il est venu de la gratelle Au Cardinal à beau museau Et qu’il a pillé Palaiseau, Fontenay, Sceaux fort belle terre Où ces barbares gens de guerre Ont fait aux maisons à clochers Pis que ne feroient des Archers, Ny les voleurs de S. Sulpice, Car ils ont pris iusqu’au calice, Vriné dans les Benestiers Rompu les bras aux Marguilliers, Des Surplis fait des chemisettes Et beu tout le vin des burettes, Deschiré beaucoup d’Oremus, Esteint les lampes, & de plus On sçait que des plus belles chappes Les coquins se sont fait des cappes.
Le Mardy du courrant le deux Nostre Courrier estoit boitteux Et ne pût pas aux lieux se rendre Où ces nouuelles il doit prendre.
Mercredy par commandement De Nosseigneurs de Parlement L’on fit saisir de la vaisselle Et des meubles de Particelle Sur-Intendant depossedé, Et ceux d’vn autre possedé, D’vn fripon, d’vn pendart, d’vn homme
Saint-Julien,? [?] [1649], LE QVATRIESME COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_04. |