Saint-Julien,? [?] [1649], LE PREMIER COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_01.
Vnze heures de nuit enuiron (Vray temps d’amant ou de larron) Nuit que chacun passoit à boire Dont parlera long-temps l’Histoire, Tandis pauure peuple François Que tu faisois tant de faux Rois, Qui se deffont auec la table, On t’enleuoit le veritable : Helas chez sa femme arriua Le vaillant GASTON qui trouua Cette moitié chere endormie, Il luy dit, leuez-vous m’amie Il faut aller à S. Germain, Mais elle luy baissa la main Respondant cette chaste femme, Ie vous coniure ma chere ame De me vouloir laisser icy Et ie vous diray grand mercy : Surquoy MONSIEVR fit repartie A demain donc soit la partie, Mais aussi qu’auant iour demain L’on vous trouue sur le chemin : Lors ayant mis vn pied derriere, Il prit l’Abbé de la Riuiere, Et s’en vint au Palais Royal Auec ce confident loyal ; Palais où l’aurore leuée Sa Maiesté n’a plus trouuée, Car deux heures auant le iour Sans trompettes & sans tambour La Reine auec son Eminence Enleua le bon Roy de France, Estant en carrosse auec eux,
Saint-Julien,? [?] [1649], LE PREMIER COVRRIER FRANÇOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_01. |