Saint-Julien,? [?] [1649], LE NEVFIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_09.
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En termes absolus conceuë,
Portant vne interdiction
De faire deputation,
Que les Articles qu’apporterent
De Ruel ceux qui confererent
N’eussent esté verifiez,
Surquoy Messieurs furent criez.
Par l’insolente populace
Qui les poussoit auec menace,
Et nonobstant ont resolu
Que le lendemain seroit leu
Le contenu desdits Articles
Et qu’auec paire de besicles
Ils examineroient de prés
S’ils portoient vne bonne Paix

 

 


Lundy la teste defublée
Nos Chefs entrez à l’Assemblée,
Lesdits articles furent leus,
Dont la Cour ne fit point refus ;
Ains l’accommodement accepte,
Et veut comme elle trouue inepte
Quelque Article de ce Traitté,
Qu’il soit derechef Deputé,
Pour en obtenir la reforme
Afin qu’en repos chacun dorme :
Ordonné qu’on dira deux mots
Au profit de nos Generaux
Qui pour cela feront escrire
Ce que chacun pour soy desire,
Pour estre au Traitté de Paris
Tous les interessez compris.

 

 


Ce mesme iour Courrier du Maine
A mis nos esprits hors de peine
Où long-temps ils auoient esté,
Si le Diable auoit emporté
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Saint-Julien,? [?] [1649], LE NEVFIESME COVRRIER FRANCOIS, TRADVIT FIDELLEMENT en Vers Burlesques. , françaisRéférence RIM : M0_2848. Cote locale : C_2_42_09.