Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649], LE IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. QVESTIER, dit FORT-LYS. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_01.
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LE
IOVRNAL
POETIQVE
DE LA GVERRE
PARISIENNE.

Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie.

 


LE Ciel estoit serain ; mais tout à coup les vents
Broüillerent le cristal du pur des Elemens,
Dés l’abort que le Roy quitta son domicile :
D’en dire le sujet, il n’est que trop facile.

 

 


L’ignorance regnoit parmy les factieux,
Et on ne voyoit rien que leurs faits vicieux.
Ils croyoient d’vn Paris establir vne Banque,
Mais ils ont veu à clair qu’icy leur foy leur manque.

 

 


Celuy qui dans ce lieu, disoit ; I’ay grand credit ?
S’est bien veu repousser, & sans nul contredit
A rebouché chemin, croyant que la campagne
Luy seruiroit beaucoup mieux qu’vn cheual d’Espagne :
Et qu’il est impossible en formant vn danger
De souffrir prés de nous vn Finet Estranger.
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Questier, Mathurin, dit Fort-Lys [1649], LE IOVRNAL POETIQVE DE LA GVERRE PARISIENNE. Dedié aux Conseruateurs du Roy, des Loix, & de la Patrie. Par M. QVESTIER, dit FORT-LYS. , françaisRéférence RIM : M0_1763. Cote locale : C_4_38_01.