LA
DEROVTE
DES CABALISTES
AV IARDIN
DE RENARD.
CE n’est pas le seul ressentiment de l’insolence
d’vn particulier qui a donné
lieu à ce qui s’est passé au Iardin de Renard,
mais la necessité d’asseurer le repos
public. L’on sçait assez que depuis la conclusion
de la Paix, l’on n’a trauaillé qu’à diuiser le peuple
d’auec le Parlement, & rendre l’affection & la
conduite de ceux qui ont eu le commandement
des Armées dans Paris, suspecte aux vns & aux
autres ; L’on a fait valoir pour ce subiet les offres
d’emplois, de charges, de gouuernemens, & les
propositions de Mariages. Mais le plus grand
artifice est celuy, de faire entendre que le Roy retourneroit
à Paris aussi tost qu’ils en sortiroient :
Gondi, Jean-François Paul / cardinal de Retz [parti] [1649],
LA DEROVTE DES CABALISTES AV IARDIN DE RENARD. , français
Référence RIM : M0_1048. Cote locale : C_7_13.