Dubosc-Montandré, Claude [?] [1652], LE SCEPTRE DE FRANCE EN QVENOVILLE Par les Regences des Reynes, faisant voir par de naifues representations d’Histoires. I. Les desordres du pouuoir absolu des femmes en France, par. II. La mauuaise Education des Roys. III. La pernicieuse conduitte de l’Estat. IV. Les horribles factions qui s’y sont esleuées, & qui ont souuent mis cette Monarchie à deux doigts de sa ruine. V. Et le moyen infaillible de remedier à tous ces desordres, si l’on veut s’en seruir efficacement & dans l’vsage des Loix Fondamentales. , français, latin, italienRéférence RIM : M0_3598. Cote locale : B_4_8.
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promit qu’elle pourroit se deffaire du Prince de
Condé, par quelque voye que le temps & l’occasion
luy feroient naistre, & que par ce
moyen elle pourroit r’auoir le plus confident Ministre
de ses Passions. Elle releua son espoir sur
cette pensée, & se mit en deuoir de venir à bout
de ce qu’elle proiettoit en elle mesme, pour cét
effect elle traitta le Prince de Condé, auec beaucoup
de froideur & d’empire, elle luy refusa sa Place
dans les Conseils du Roy, elle en fit autant à S. A.
R. afin de les obliger à se ioindre pour combatre
ses intentions esperant par la faire naistre vne
guerre Ciuile, qui luy donneroit tout moyens d’execer
longuement ses violẽces. Elle ne reüssit que
trop bien dans ses plus mauuaises entreprises, ces
Princes estonnez de ces constants rebuts font alliance
estroite sur la connoissance qu’ils ont que
le. M. regne plus absolument que iamais, dans l’esprit
de la Reyne qui medite de les perdre pour le
r’appeller à elle, elle fait assembler la nuit dans
son Palais, les principaux Officiers de la Couronne,
les oblige à son party, par des serments inuiolables,
donne des ordres aux Officiers des gardes
& des cheuaux legers, de se tenir sous les aimes
pour quelque grande execution, dequoy le Prince
de Condé estant auerty, car elle en faisoit
tenir autour de son Palais, sur les diuers rapports
qu’on luy fait que la Reyne, à dessein sur sa
personne, il sort de Paris, & se retire à son Chasteau
de sainct Maur, faisant en cela tout ce que
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Dubosc-Montandré, Claude [?] [1652], LE SCEPTRE DE FRANCE EN QVENOVILLE Par les Regences des Reynes, faisant voir par de naifues representations d’Histoires. I. Les desordres du pouuoir absolu des femmes en France, par. II. La mauuaise Education des Roys. III. La pernicieuse conduitte de l’Estat. IV. Les horribles factions qui s’y sont esleuées, & qui ont souuent mis cette Monarchie à deux doigts de sa ruine. V. Et le moyen infaillible de remedier à tous ces desordres, si l’on veut s’en seruir efficacement & dans l’vsage des Loix Fondamentales. , français, latin, italienRéférence RIM : M0_3598. Cote locale : B_4_8.