delices, dont ils regorgent.

Pour toutes nauires, nous n’aurons
besoin que de la Chambre du Conseil, accompagnée
de la Chambre des Comptes.
Pour masts, il ne faut que la main
Royalle, & son glaiue de Iustice ; pour Pilotes
& Patrons qui soient sages & prudens,
vingt Iuges, dont la probité & l’integrité
soit connüe ; pour fidelles soldats &
matelots, quelques denonciateurs & personnes
qui ayent vne parfaite connoissance
des affaires, des secretes intelligences
& maluersations de ces gens fins & cauteleus.
Finalement pour voiles & pour cordages
leurs comptes, roolles, acquits,
estats, inuentaires, & autres papiers, ensemble
les memoires qui nous seront fournis :
Et ie vous puis asseurer que deuant la
fin de la presente année, ceux qui sont auiourd’huy :