Anonyme [1652], L’AVANT COVRRIER DE LA COVR, OV LE GVIDON FRANÇOIS, Disant les Veritez. , françaisRéférence RIM : M0_440. Cote locale : B_14_43.
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Ciel s’en courrouce de telle façon, que
son œil darde ailleurs qu’il n’auoit accoustumé
de faire sur l’Oing de son fils
Aisné.

 

Quel est le Theatre, quels sont les Acteurs
& les Auditeurs, qui peuuent voir
vne Tragedie plus sanglante que celle qui
se prepare ? Que des coquins de Mazarins
ruynent la France, rendant les enfans de
la Maison Royalle, vassaux & le pauure
Païsant qui a esté miné & ruiné à leur
sujet.

Quelle cruauté de ne pas pouuoir dire
à l’oreille du Roy le sujet de la perte de
son Estat & de son Royaume, ayant tousjours
vne testes Cerberienne Mazarines à
ses oreilles, qu’il croit tout ce que le
moindre dit ?

Quel desespoir à des fidelles & anciens
seruiteurs de la Couronne, de voir marcher
deuant eux des personnes qui ont
esté trouuez indignes d’estre leurs Laquais,
de ne pas pouuoir parler à eux :
quand on les attend, ils vont par vne autre
porte au Conseil.

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Anonyme [1652], L’AVANT COVRRIER DE LA COVR, OV LE GVIDON FRANÇOIS, Disant les Veritez. , françaisRéférence RIM : M0_440. Cote locale : B_14_43.