Anonyme [1649], L’ANTI-LIBELLE, EN VERS BVRLESQVES. , françaisRéférence RIM : M0_91. Cote locale : C_2_7.
L’ANTI-LIBELLE en vers Burlesques.
MAIS Iupiter n’a pas le bras Tousiours prest à nostre trespas, Sans qu’on modere sa puissance Il modere sa violence, Il ayme mieux voir repentir Qu’il ne fait pas de voir souffrir, Le regret fleschit sa colere Et le grand Roy ce digne pere, Touché de sentimens nouueaux, Quant nous pleurons comme des veaux, Eussions nous fait cent petarades, Eussions nous grimpé nos boutades, Iusques sur son authorité Son incomparable bonté, Laisse aussi-tost tomber ses armes, Quant elle voit tomber nos larmes.
En bonne foy meritiez vous, Engeances de nouueaux filoux, Qui ne cherchiez que la tempeste De voir briller sur vostre teste, Les rayons de ce beau Soleil, Dont vous vouliez arracher l’œil, Pour mettre l’estat en tenebres, Et loger mille oyseaux funebres, Dans ce pays ou les mal-heurs Ont fait place à cent mille fleurs, Ou de melodies nouuelles, Mille charmantes Philomeles,
Anonyme [1649], L’ANTI-LIBELLE, EN VERS BVRLESQVES. , françaisRéférence RIM : M0_91. Cote locale : C_2_7. |