Duval, Jean [?] [1652], LE PARLEMENT BVRLESQVE DE PONTHOISE, CONTENANT LES NOMS de tous les Presidens & Conseillers Renegats qui composent ledit Parlement. Ensemble les Harangues burlesques faites par le pretendu premier President. , françaisRéférence RIM : M0_2701. Cote locale : B_15_34.

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            <note>Partie 1. Voir aussi C_12_38, B_15_36 (partie 2), B_15_38 (partie 3) et B_15_39 (partie 4)</note>
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            <interpretation><note><![CDATA[<p>Commentaire de Patrick Rebollar (2012-12-24 14:37:24)</p> <p>Notice Moreau : Quatre parties de huit, de sept et de six pages. M. Leber en compte cinq ; mais apparemment il y comprend la "Suite", qui n'est pas du même auteur, et qui a été réimprimée, moins les vingt-huit premiers vers, sous le titre de : "Satyre du Parlement de Pontoise". La "Véritable suite", qui est la seconde partie, répond à la "Suite" ; la troisième partie répond à "l’Anti-burlesque du sieur D. L. R." ("Réponse au 'Parlement burlesque de Pontoise', ou, etc.") ; enfin, la quatrième au "Parlement burlesque de Paris". Cette dernière partie a été imprimée chez la veuve J. Guillemot, "imprimeuse", c'est ainsi qu'elle se qualifiait, du duc d'Orléans. Il y a bien quelque esprit, mais encore plus de violence. Ce qui recommande le plus ce pamphlet , ce sont les portraits de Le Coigneux, Tambonneau, l'abbé Feydeau de Bernay, Lallemand, Fieubet, Guénégaud. La première partie a paru le 25 août ; la seconde, le 10 septembre. Dans la "Réponse" au Parlement burlesque, Scarron est attaqué avec brutalité ; et c'était l'opinion, au moins parmi les partisans de la cour, qu'il avait composé cette satire du Parlement royaliste ; mais l'auteur véritable, sans se faire connaître pourtant, l'en défend avec chaleur et même avec dignité dans la troisième partie. « Étron sorti du cul des muses !... / Insecte engendré du fumier Du cheval qu'on nomme Pégaze ! » C'est ainsi qu'il apostrophe le sieur D. L. R., auteur de "l'Anti-burlesque". La polémique du temps est presque toute sur ce ton entre les pamphlétaires. Le "Parlement burlesque" est attribué à un prêtre nommé Jean Duval, qui aurait aussi composé les "Triolets du temps, selon les visions du petit-fils de Nostradamus" [M0_3859]. On ne sait pas la date de sa naissance ; mais il est mort le 12 décembre 1680. On me permettra de citer les portraits de Guénégaud et de Fieubet : « Le second est un grand nigaud / Qui se nomme de Guénégaud. / Jadis la fortune prospère / Avança dans les biens son père. / C’estoit un enfant du rabot, / Qui, marchant sur double sabot, / Meschant bonnet sur sa caboche, / Pas un seul denier dans sa poche. / Son corps couvert d'un haillon gris, / De Rion (sic) s'en vint à Paris. / Il fut laquais, valet d'estable ; / Et c'estoit un valet passable. / Quand la mandille il eut quitté, / En commis il fut fagotté, / Et travailla si bien du poulce / Qu'à la fin son bonheur le pousse / Dans les finances à gogo ; / Et le plat pied de Guénégaud / Fut une si meschante hargne / Qu'il fut trésorier de l'espargne. / Là pour s'empescher d'être gueux, / Dans son temps il joua ses jeux ; / Et desrobant dans les finances, / Il laissa beaucoup de chevances, / (Quoiqu'il fût venu presque nu) / Aux enfants qui l'ont survescu. / Celui-cy s'est mis dans la robe, / Où pas si bien il ne desrobe, / Et n'en est pas moins criminel ; / Car sachez qu'estant colonel, / Et gardant porte Sainte-Anthoine, / Il voulut vous donner le moine / Et commettre une trahison, / Digne qu'on en fasse un tison. / Ce Mazarin de capitaine / Vouloit introduire Turenne / Et ses soldats dans le pourpris / De vostre ville de Paris. / Dieu sçait si dans un tel mystère / On vous auroit fait bonne chère ! / Le dernier qui ne vaut pas mieux, / Et qui n'est pas moins odieux, / Puisqu'il a fait la mesme frasque, / Est originaire de basque. / Je ne sais si c'est quolibet ; / Mais on le nomme Fieubet. / Son père est chef de sa famille, / Quoiqu'il ait porté la mandille ; / Ce qu'on croira facilement, / Parce qu'un chacun sait comment / Cette espèce de valetaille / A courir est de bonne taille. / Je ne sais si verd, jaune ou gris / Portoit l'homme que je décris ; / Bien sais-je qu'un payeur de rente / (Et ne croyez pas que je mente) / L'avoit pris pour estre laquais / Et le foisoit bien trotter ; mais / Quand il fut advancé dans l'âge, / Près d'entrer en apprentissage, / Il augmenta de dignité ; / Et, de trottin toujours crotté, / S'estant mis dedans l'escriture, / On lui donna l'habit de bure ; / On en fit un petit commis. / Il se fit là quelques amis, / Qui, voyant sa belle apparence, / Le poussèrent dans la finance. / Et quand il y fut, que fit-il ? / Il y fut un voleur subtil / Et pratiqua maintes bricolles / Pour attraper maintes pistoles. / Comme l'autre, il fut trésorier. / Ainsi de simple aventurier, / Et de malautru (sic) tournebroche, / Il mit tant de deniers en poche / Qu'il a laissé tous ses enfants / De biens et d'estats triomphants ; / Car, soit lais ou bien gens d'église, / Il trouvoit tout de bonne prise. » Quoique la citation soit un peu longue, je veux pourtant y ajouter quelques vers sur les passe-temps du Parlement de Pontoise : « Quelques-uns chassent aux moineaux ; / Quelques autres aux étourneaux. / Autres font belles escarmouches, / Exterminant toutes nos mouches. / D'autres à la fossette, aux noix / Se divertissent quelquefois ; / A claquemur, à la roulette, / Petengueule, la pirouette, / Et je suis sur ta terre, vilain, / Aux osselets, à frappe main, / Les propos interrompus, la merelle, / A tires le festu, ma belle, / A cache-cache mitoulas, / Autre que toi ne l'aura pas, / Au pair et non pair, à croix pile, / Au corbillon, au jeu de quille, / Le pourquoi parce, le palet, / Au tour en poque, au bilboquet, / Au jeu de remuer mesnage, / A primus secundus, au gage, / Au cornichon qui va devant, / Le toutou, l'abbé du couvent, / Martin, Martin, rends moi ma lance, / Et bien d'autres jeux de l'enfance, / A crains ton père, à bransle moine, / A la vache morte, à l'avoine, / Colin Maillard, le pied de bœuf, / A la coupe teste, à l'esteuf, / Vous plaît elle, ma compagnie, / A deviner, à la toupie, / Franc du carreau, le court festu, / A tiens voilà, baise mon cu. / Voilà quelle est la discipline / Du parlement de la marine. »</p>]]></note></interpretation>
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