Anonyme [1652], IOVRNAL CONTENANT CE QVI SE PASSE DE PLVS REMARQVABLE EN TOVT LE ROYAVME. Depuis le Vendredy, 13. iusques au Vendredy 20. Septembre. 1652. , françaisRéférence RIM : M0_1740. Cote locale : B_18_15.
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IOVRNAL
Contenant ce qui se passe de plus remarquable
en tout le Royaume.

Dpuis le Vendredy 13. iusques au Vendredy
20. Septembre, 1652.

LE Ieudy matin il y eut Assemblée au Parlement,
où son Altesse Royale fit voir à
la Compagnie vne Lettre escrite de la
Cour par le Duc d’Anuille, par laquelle cettui-cy
faisoit sçauoir à son Altesse Royale que la Reine
n’auoit peu faire responce à sa Lettre, à raison
qu’elle vaquoit à ses deuotions ; mais on croid
que la veritable cause du retardement, est que sa
Majesté attendoit le Courrier qui auoit esté enuoyé
au Cardinal Mazarin.

Le Ieudy 12. du courant son Altesse Royale, M.
le Prince, le Duc de Lorraine & de V vitemberg,
disnerent ensemble chez Monsieur de Chauigny
& apres disner allerent à vne maison au de là du
Pont de Charenton, appartenante à Monsieur

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Falconis, Maistre des Comptes, où fut arresté
entre Monsieur le Prince & Duc de Lorraine,
que cettui-cy cederoit ses Troupes à son Altesse
Royale & au Prince, moyennant cent mille escus,
& que la ville de Clermont demeureroit en depost
entre les mains de son A R iusques à ce que
la Paix soit faite, & qu’alors ladite Ville de Clermont
sera mise au mesme estat qu’elle est à present
entre les mains du Duc de Lorraine.

 

Le 13. du courant son A R. receut vne lettre de
la Cour, dans laquelle sa Majesté vsoit de termes
pleins de reproches & de menaces, iusques à luy
dire que les maux & les crimes qui se commettent
sous son nom, ont attiré sur luy & sur sa
Maison la iuste punition du Ciel, qu’il tient tous
ses suiets dans l’oppression, & que faisant semblant
de demander la Paix, il veut conseruer les
moyens & la facilité de faire la guerre. Que
quand aux passe ports pour ses Deputez & pour
ceux des Compagnies & de l’Hostel de Ville,
& qu’il sçait les raisons qui l’empeschent de les
accorder, que lors qu’il aura satisfait à ce qu’il luy
marque par les precedentes : à sçauoir de mettre
les Armes bas & r’enuoyer toutes les Armées
Estrangeres, il verra de bon cœur ceux qu’on
voudra luy deputer, autrement qu’il y remediera
par les voyes que Dieu luy a mises en ses mains.

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Cette Lettre a grandement contristé son Altesse
Royale, & tellement irrité sa colere, qu’elle protesta
de faire punir le Secretaire qui l’auoit dressee,
ayant aussi fait voir cette lettre au Duc de
Lorraine, son beau frere : Cettui cy luy dit qu’il
falloit faire la guerre tout de bon, & que pour
lui ayder il lui donneroit outre ses Troupes trois
cents mille escus pour suruenir aux fiais de la
guerre. Sadite Altesse de Lorraine auoit neantmoins
enuoyé le sieur de Ioyeuse en Cour pour
faire voir son Traité auec les Princes.

 

Nous auons eu nouuelles de la Cour, que le
Chancelier a repris les Sceaux, & que Monsieur
Molé a esté fait Ministre d’Estat, & receu le breuet
pour l’Archeuesché de Tholose.

Le Marquis de la Vieuville n’a plus la charge de
Surintendant des Finances, ayant esté mis à sa
place le Marquis de Fontenay Mareuïl.

Le mesme iour 13. du courant, les Deputez du
Clergé receurent la Responce du Roy à Compiegne,
qui leur fut donnee par escrit : Par laquelle
sa Maiesté tesmoigne auoir eu leur deputation
pour tres agreable, se promettant que
ceux de leur Corps ayant la direction des consciences
des Peuples leur apprendront par leurs
enseignements & par leur exemple, le respect &
l’obeïssance que la parole & la Loy de Dieu, dont

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ils sont les interpretes, obligent les sujets de rendre
au Souuerain. Que sa Majesté proteste vouloir
donner la Paix a ses suiets pour paruenir à
celle de toute la Chrestienté, qu’elle n’a rien obmis
de son costé pour l’vne & pour l’autre, ayant
fait publier vne Amnistie generale, & ayant sacrifié
ses ressentiments pour le repos public,
qu’elle desire auec impatience retourner à Paris,
& a donné ordre de preparer son Chasteau de S.
Germain pour y aller au premier iour ; mais qu’il
est necessaire que les bons suiets de ladite Ville
se deliurent des obstacles (c’est à dire des Princes :)
pour se mettre en estat de profiter de ce
bien, qu’ayant droict de commander souuerainement,
il ne s’en peut departir sans faire preiudice
à sa dignité, & qu’ils trouueront leur gloire
& leur seureté dans leur obeïssance. Signé Louis :
& plus bas, de Guenegaud.

 

Nous auons eu nouuelles de Montrond, qui
portent que la Place est tousiours en mesme
estat, bien que les Communes en ayent demandé
la demolition auec instance, & offert de la
faire à leur despens : & de plus les Prouinces de
Berry & de Bourbonnois ont offert au Roy, s’il
vouloit commander la demolition vn present
de deux cents mille escus.

On mande aussi que le Conseil trauaille à vne

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Declaration, par laquelle son Altesse Royale,
Monsieur le Prince & autres Seigneurs, les trois
Cours Souueraines, & Messieurs de l’Hostel de
Ville de Paris, sont declarez criminels, & qu’il
est ordonné aux Esleus d’imposer la Taille aux
Habitans de Paris, & que cette Declaration se
doit verifier au Parlement de Pontoise : Ce qui
se fait par le conseil du Cardinal Mazarin.

 

On a receu aussi nouuelles de Sedan, qui disent
que le Cardinal Mazarin est en cette ville fort
triste, & qu’il se dispose pour son retour à la
Cour, auec beaucoup de Troupes qu’il a fait leuer
dans les frontieres & pays de Liege, iusques
au nombre de six mille hommes, qui doiuent
estre ioincts par autant de Suedois que la Reine
de Suede a leuez & enuoyez en France contre les
Princes.

Le mesme iour du Vendredy 13. du courant S.
A. R. partit pour aller au Camp à sept heures du
matin, & s’arresta quelque peu de temps à Charenton,
où elle rencontra Monsieur le Prince de
Condé, cinq cents Cheuaux vindrent pour l’escorter.
Son A R visita tour le Camp, & toutes
les Armées se mirent en battaille, il y eut quelque
legere escarmouche de part & d’autre, le
Canon tira de part, bien que deux boulets tombassent
proche de son A. R. & Monsieur le

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che de son A. R. & Monsieur le Prince qui leur
furent apportez par vn de leur suite. Apres
que son A. R. eust fait le tour du Camp elle s’en
retourna à Paris, & rencontra à Charenton, M.
le Prince qui s’en alloit à son quartier où son A.
fait construire vn Fort pour empescher que les
Ennemis ne bastissent vn Pont de Batteaux sur
la Riuiere de Seine, & n’ayent communication
auec les Troupes de Palluau & de Montbas, qui
tachent de les rauitailler, les Lorrains ont pareillement
fait vn fort en leur quartier pour empecher
la sortie des Ennemis de ce costé là.

 

Le Samedy furent arrestez à la porte S. Victor,
& pillez deux Charriots chargez de viures commẽ
Lard, Iambons, & Langues de bœuf, barrils
de vin & pains qui estoient conduits auec passeport
de son A. R. au Marquis de Richelieu. Ce
Marquis auoit pris le iour auparauant deux Officiers
de son A. R. & renuoyez par courtoisie à son
A. auec vne Lettre par laquelle il supplioit S. A.
R. de permettre qu’on luy enuoyast de Paris,
vne demy douzaine de Bouteilles de vin &
autant de Langues de bœuf, son A. donna vn passeport
pour ses viures à la Duchesse d’Eguillon,
laquelle se seruant de l’occasion fit charger deux
Charriots de viures lesquels furent arrestez aux
portes & pillez, & les Cheuaux mesmes pris, on

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alla faire mesme des plaintes à son A. R. de ce que
la Duchesse d’Eguillon, auoit excedé le contenu
de son passeport laquelle s’en excusa sur son Maistre
d’hostel, & quelques autres Officiers.

 

Le 14. le C. de Retz fut de retour sur le soir à
Paris, passant par la ruë S. Denys, il dit que les
parisiens se deuoient resiouyr que le Roy seroit
dãs peu de iours à S. Germain, neantmoins il fut
sifflé tout le long de la ruë par le peule qui l’accusoit
tout haut de trahison, pour succeder au Ministere.

Le mesme iour le Comte de Palluau, voulut se
ioindre & passer dans le Camp de l’Armée de
Turenne, Mais il en fut empesché & repoussé
par l’armée du Duc de Vvitemberg, qui est postée
du costé de la Riuiere.

Le 15. par ordre du Coadjuteur de paris Cardinal
de Retz, tous les Curez de Paris, & Predicateurs
firent entendre au peuple par leurs sermõs
qu’on auroit la Paix, & plusieurs mesmes firent
leur predication sur la Paix.

Le mesme iour à deux heures apres midy le C.
de Retz, alla au Palais d’Orleans auec vne belle
suitte pour remercier son A. R. d’auoir obtenu
par ses faueurs le Chapeau de C. & luy rendre
compte du succez de son voyage en Cour, &
passant par la grande Sale, vn Bourgeois nommé

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Peche, lequel a esté vn des chef de l’Ormée de
Bordeaux, & qui a esté enuoyé icy par Madame
de Longueville, dit tout haut à ce Cardinal voila
la peste de d’Estat, il faudroit le ietter par la fenestre
Le Mareschal d’estampes, & quelques autres
menacerent ce Bourgeois & luy dirent qu’il
falloit le mettre à la Porence, ausquels il repartit
que c’estoit eux mesme qui meritoient la Porence
qu’il exposoit sa vie pour le public, & qu’il la
leur vẽdroit bien cher, & apres le retira sans que
personne luy dit mot, & retourna apres au mesme
lieu tenant le mesme discours tous haut du
C. de Ret [1 lettre ill.], & repartoit à ceux qui le vouloit interrompre
que quand le C. de Rerz, desisteroit
de poursuiure le Ministere, & qu’il feroit les fonctions
d’Euesque ou de Cardinal, qu’il se tairoist
& ne se seruiroit que de son escritoire.

 

Le Lundy 16 Monsieur le Duc d’Orleans, fut
au palais où il communiqua à toutes les Chambres
qui estoient assemblées, la Lettre dont a esté
parlé cy dessus escripte le 12. de Cõpiegne, apres
la Lecture de laquelle il fut resolu de faire vne
assemblée generale le Vendredy suiuãt, & arresté
qu’on ne quitteroit point les Armes iusques à ce
que nouuelles remonstrances seroit faites à sa
Majesté, sur le sujet des presents troubles.

Le mesme iour Mademoiselle accompagnée

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de la Comtesse de Fiasque & autres Dames, alla
au Camp auec le Duc de Lorraine, & passa iusques
à Soisi qui est vne Maison au dela de Ville-neuf
S George, ayant vn Canal qui vn dans la
Seine, où son A. R. fait construire vn fort pour
empescher la Communication du Camp de Turenne
auec les garnisons de Corbeil & de Melũ.
Mademoiselle estant arriuée : au Camp, il y eut
tresues pour trois heures pendant lequel temps
cette Princesse fit le tour par tous les quartiers &
ayant demandé à parler au Mareschal de Turenne
cettui cy luy enuoya faire ses excuses par vn Gẽtil
homme alleguant qu’il donneroit soupçon à
leurs Majestés.

 

Le mesme iour quelques Marchands Bouchers,
vindrent au Palais d Orleans, demander
du secours à son A. R. pour degager vn grand
conuoy qui estoit du costé de Paleseau, ou il y
auoit trois ou quatre cents Bœufs, & 7. a 8. mille
Moutõs, lequel conuoy estoit en danger d’estre
pris par la garnison de Melun & de corbeil, qui
estoient sorties & alloient du costé où deuoit
passer ledit Conuoy, son A. R. en escriuit à Monsieur
le Prince au Camp lequel fit detacher mille
Cheuaux, lesquels ioints auec 300. Maistres
Bouchers obligerent le Comte de Paluau & Monbas,
de se retirer auec perte, & firent conduire

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ledit Conuoy en lieu de seuretê.

 

Le 17. les six Corps des Marchands receurent
deux Lettres escrites par le Febvre, cy deuant
Preuost des Marchands, & par Daubry, Lieutenant
Ciuil, par lesquelles il leur est mandé que
le Roy se dispose pour aller à sainct Germain, &
que leur Deputez seront bien venus à la Cour, &
qu’elle espere des nouuelles preuues de leur fidelité
& obeïssance.

Le mesme iour son Altesse Royale fit rendre à
la Duchesse d’Eguillon les cheuaux & les chariots
qui auoient esté arrestez & pillez le 14. comme
nous auons dit.

Les nouuelles de Chartres, portent que le
Comte de Grancay a passé auec cinq ou six cens
cheuaux pour aller au Camp du Mareschal de
Turenne.

Nouuelles aussi sont venuës d’Orleans, que le
Parlement de Pontoise est transferé dans cette
Ville, où la garde a esté redoublee, & où l’Assemblee
generale de la Ville a esté assignee an
premier iour, pour deliberer si l’on receura ce
pretendu Parlement.

Le mesme iour 17. le Duc de Lorraine enuoya
vne lettre à la Reine, par laquelle il luy fait entendre
qu’il s’est grandement estonné ayant en
tendu la lecture de celle que son Altesse Royale a

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receu de la Cour, escrite le douziesme du courant,
& qu apres auoir veu lui mesmes les sinceres
intentions de son Beau-frere, & les respects
& soumissions dont il a vsé enuers leurs Majestez,
il attribuë à la malice de son Secretaire vn
escrit si plein d’outrages & d’impostures. Que
l’amitié dont il est honoré par son Altesse Royal
& leur estroite alliance, l’ont porté à tesmoigner
à leurs Maiestez le ressentiment qu’il auot
de ces reproches & de ces menaces : & que si
leurs Maiestez ne vouloient pas entendre à vne
bonne paix, qu’il seroit obligé de deffendre des
Princes qui ont cherché tous les moyens pour
terminer cette guerre.

 

La nuict du dix-sept au dix-huictiesme, le
Mareschal de Turenne ayant fait detacher plusieurs
escadrons de Caualerie pour aller au fourage
à leur accoustumée, Monsieur le Prince les
fit poursuiure par mille Cheuaux, il y eut quelques.
escarmouches entre cette Caualerie, & le
Marquis de Laurete vn des commandants pour
Monsieur le Prince de la Maison de Montmorancy
fur tué, nonobstant quoy, lesdits escadrons
ont esté chassez & poursuiuis par les gens de M.
le Prince.

Comme les maux viennent en suite, nous
auons aussi apris que presque en mesme temps

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les Espagnols ont repris trois Places des plus fortes
& des plus importantes, à sçauoir Barcelone,
Cazal & Dunkerque. Vn chacun attribuë la
cause de toutes ces pertes à ceux du contraire
party, qui causent ou fomentent nos diuisions.

 

Le mesme iour 16. du courant S. A. R. enuoya
vn de ses Gentilshommes auec vn Trompette,
faisant deffences aux habitans de Melũn d’enuoyer
des viures & des fourages au Camp du Mareschal
de Turenne, & que s’ils obeïssent les gẽs
de guerre ne leur seront aucun acte d’hostilité ;
mais les deffendront, à quoy lesdits habitans firent
responce qu’ils n’en enuoyeroient ny aux
vns ny aux autres.

On tient que le Comte de Harcourt a recherché
les Princes pour faire son accommodement
auec eux, & que sa charge de grand Escuyer a esté
donnee au Prince Thomas.

De Bourdeaux le 9. Septembre, 1652.

Il y a deux iours que l’argent que le Roy d’Espagne
enuoyoit pour soldoyer l’armee, a esté
deliuré & conuerti en nostre monnoye par le
Baron de Vateville, lequel s’est bien trouué de
cette lezine. On met les vaisseaux qui sont sur
cette riuiere en estat d’aller à la mer, les fournissant
de toutes choses necessaires. Les Rochelois

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ont enuoyé apres le partement du Duc de Vendosme
des Deputez au Comte du Daugnon, qui
les a r’enuoyez sans les auoir voulu ouïr.

 

Monsieur de Guise & Baltazar sont en cette
Ville, qui est affligee de beaucoup de maladies,
singulierement du pourpre La peste a desia deserté
les meilleures Villes du Languedoc, comme
Tholose & Montpelier.

Nous auons eu nouuelles que la Cour a donné
le gouuernemẽt de Guyenne au Duc de Cãdale,
& que son pere le Duc d’Espernon, leue des troupes
en Bourgongne pour lui donner : mais nous
sommes resolus de le receuoir comme ceux qui
ont esté chassez. Il y a eu combat entre l’armee
du sieur Marsin & celle du Plessis Belliere : nous
n’en sçauons pas encore les particularitez : Trois
Regimens, à sçauoir d’Estissac, de Montauzier, &
Noirmoustier, qui auoient esté laissez dans vn
Isle, ont esté defaits par le Comte du Daugnon.

Nostre Armee Nauale est encore au deça
du Conquet : on nous apporte quantité de bleds
de la Xaintonge, & ce qui se recueille dans le
Medoc, est retiré dans cette Ville, de sorte que
nous auons les viures en abondance ? Tous les
commandans ont receu ordre d’aller à l’Armee,
ayant receu l’argent de leur monstre.

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De Londres ce 12. Septembre, 1652.

On arrache tous les iours quelques plumes
aux Hollandois. Depuis trois semaines Blake,
Peén & Ascüe, leur ont enleué quinze vaisseaux,
dont la Carqueson de Frayera à peu pres la depense
Naualle de nos vejettes marines, ont decouuert
vne flotte Hollandoise de pres de cinquante
Vaisseaux, grands & petits, contre lesquels
ledit sieur Ascüe est allé auec cinquante
voiles. L’Ambassadeur d’Espagne a eu audiance
cette apresdinee : On attend icy dans vn iour ou
deux celuy de Portugal, auec vn train de cent
trente personnes Le Lieutenant General Flektovvy
est party depuis deux iours pour l’Irlande,
où tout s’establist de mieux en mieux. Le Colonel
Massey se sauua de la grosse Tour de nostre
Ville la nuict du Lundy au Mardy dernier.

FIN.

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Anonyme [1652], IOVRNAL CONTENANT CE QVI SE PASSE DE PLVS REMARQVABLE EN TOVT LE ROYAVME. Depuis le Vendredy, 13. iusques au Vendredy 20. Septembre. 1652. , françaisRéférence RIM : M0_1740. Cote locale : B_18_15.