Anonyme [1652], IOVRNAL CONTENANT CE QVI SE PASSE DE PLVS REMARQVABLE DANS CE ROYAVME. Du Vendredy, 6 iusques au Vendredy 13 Septembre. 1652. , françaisRéférence RIM : M0_1740. Cote locale : B_18_14.
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IOVRNAL
CONTENANT
CE QVI SE PASSE
DE PLVS REMARQVABLE
DANS CE ROYAVME.

Du Vendredy, 6 iusques au Vendredy 13
Septembre. 1652.

A PARIS,
Chez SIMON LE PORTEVR

M. DC. LII.

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IOVRNAL
Contenant ce qui se passe de plus remarquable
dans le Royaume

Du Vendredy 6. iusques au Vendredy 13.
Septembre, 1652.

Le 5. du Courant se fit vne assemblée Generale
dans la Maison de Ville, où se trouuerent
son A. R. Mr le Prince & le Duc de Beaufort.

Il fut proposé plusieurs aduis entres lesquels il
y en eust deux qui partagerent quasi également
les voix de ceux qui deliberoient. L’vn fut que
son A. R. seroit suppliée de la part de toute la
Compagnie de faire vn voyage en Cour, pour
dissiper par sa presence tous les troubles qui y
peuuent rester sur l’accomplissement de sa Declaration,
pour obtenir l’Amnistie Generale &
persuader le Roy de venir en sa bonne Ville de
Paris. Cet aduis proposé par Mõsieur l’Elcot, fut
suiuy de 60 suffrages. Mais M. de Beaufort, ayant

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remõstré qu’il n’estoit pas necessaire d’exposer
la personne du Duc d’Orleãs, & qu’il sufisoit que
son A enuoyast vn depute de sa part, & que l’assembleé
en nommat aussi & toutes les Communautez
de la Ville, pour aller conjointement
trouuer le Roy luy demander la Paix, & supplier
sa Majesté de l’affermir par son retour dans sa
bonne Ville de Paris : cet aduis fut suiuy de 64.
voix & ainsi fut arresté ladite deputation. Monsieur
Fromont Secretaire de son A. R. fut enuoyé
en Cour.

 

Le 5. du courant vne trouppe de femmes vint
sur le tard au Luxembourg, representer à son A.
R. qu’il luy pleust de donner deux termes qu’il
leur estoit aussi impossible de les payer à raison
du mauuais temps, son A. R. leur fit esperer la
Paix, & que leur cause seroit terminée par vne
assemblée du Parlement & de la Maison de
Ville.

La nuict du Ieudy au Vendredy, Monsieur le
Prince partit pour donner les Ordres à son nouueau
Camp, ayant fait passer son Armée sur vn
Pont de Batteaux au Port à l’Anglois, & laissé
pour la garde dudit Pont 2. pieces de Canon &
500. Cheuaux & quelques Fantassins ayant aussi
fait Commandement aux Capitaines des Portes
de la Ville de ne laisser entrer aucun Soldat sans

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passe port Son A. R. auoit eu aduis que le Duc
de Lorraine, & de V vitemberg, s’approchoient
de Ville neuf S. George, & que si l’on joignoit
les deux armees il pourroit entourer le Mareschal
de Turrenne, ainsi qu’il a esté fait.

 

Sur la nouuelle que Monsieur le Prince receut
que la Cour auoit consenty au razement de
Mont-Rond, son A. protesta que si l’on entreprenoit
la demolition de cette Place qu’il en fairoit
autant de Cadillac.

Le 6. du Courant le Duc de Lorraine, & Cheualier
de Guise, arriuerent sur les dix heures du
matin au Palais d’Orleans, où ils furent regalez
(le Duc de Vvitembeig, & Duc de Beaufort,
estoient au camp pour commander l’Armée)
apres disner fut tenu conseil de Guerre, à l’issuë
duquel M. le Prince, le Duc de Lorraine, partirent
pour ailer au Camp de Gros Bois, Monsieur
le Prince beut au milieu de la riuiere, prenant
de l’eau dans son chapeau, disant au Duc
de Lorraine, à toy Prince, ce qui marque plus
d’vnion & d’amitié entre les Princes que les
Mazarins ne disent : faisant courir le bruit, &
plusieurs mesme le croiront, que le Duc de Lorraine
a refusé de faire donner ses Troupes contre
le Mareschal de Turenne, & qu’il a escrit à la
Reine qu’il souhaiteroit la Paix, mais qu’en tout

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cas il ne seroit iamais contre son party, & adioustent
que le Duc de Vvitemberg n’est venu
que pour seruir d’escorte aux Troupes Alemandes
des Princes, qui deuoient estre congediees.
Mais les attaques & les aduantages de cette Armee
sur celle de Turenne, nous doiuent faire
esperer mieux.

 

La pluspart des Ambassadeurs, Residents &
Agents, sont partis de cette Ville, & le peu qui
y reste se dispose pour en sortir.

Le 7. du courant la Chancellerie receut ordre
de la Cour de sortir de Paris & d’aller à Compiegne,
à quoy ces Messieurs ont resolu d’obeyr.

Le mesme iour arriua le Messager d’Ausbourg,
qui dit que le Comte de Harcourt arriuoit à
Brisac à l’heure de son depart : que le Comte de
Vvarsovits a leué vn Regiment dans Franc fort
pour M. le Prince de Condé, ayant touché de
l’argent par ordre du Roy d’Espagne : & que le
fils du Comte de Brienne va à Mayence pour
apprendre la langue Allemande.

Le mesme iour nous auons eu nouuelles d’Amiens,
qui confirment la mort du Duc Chaune,
Gouuerneur de la Citadelle, & que son frere le
Cheualier s’y est ietté pour en prendre possessiõ
& rendre inutiles tous les efforts & les intrigues

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du Duc d’Elbeuf, lequel pretendoit auoir ce
Gouuernement, la Cour le luy ayant fait esperer
pour auoir vn lieu de retraire asseuré en cas que
la defaite du Mareschal de Turenne les obligeast
de quitter Compiegne.

 

Dimanche 8. du courant, le Comte de Palleau
ayant eu aduis que le bagage de l’Armee
des Princes estoient au de ça de l’eau, & qu’il y
auoit peu de monde à le garder, fit detacher
huict cens Caualiers commandez par le sieur de
Montbas, Gouuerneur de Corbeil : mais le sieur
Godoüin qui commandoit audit bagage, ayant
eu aduis de leur passage, depescha vn Courrier à
S. A. R. pour auoir du secours, & le supplier de
faire tenir les Portes de la Ville libres. Son A. R.
enuoya ses ordres aux Portes de S. Victor & S.
Marcel, de laisser sortir les volontaires & entrer
ledit bagage en cas qu’il y fut obligé. Cependãt
les Ennemis parurent, & le sieur Gedouin fit
filer le bagage du costé de Paris, faisant teste aux
Ennemis auec les Gens-d’armes, Cheuaux legers
& le Regiment d’Infanterie de Valois Le
combat fut rude d’abord, & les nostres se voyãt
moins en nombre se battirent en retraitte auec
beaucoup de courage, deux cens volontaires
sortirent de Paris auec le drapeau blanc, qui est
l’Enseigne des volontaires de l’Isle du Palais, qui

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vinrent à temps pour secourir nos gens qui
estoient pour suiuis, & s’estant se parez en deux
bataillons, escarmoucherent contre lesdits Ennemis
si vigoureusement qu’ils leur firent quitter
proye & faire volte face pour s’en fuir, à quoy
contribua beaucoup quelques volees de canon
qui leur furent enuoyez de l’Arsenac. Il y a eu
en cette rencontre quelques cent hommes de
tuez & trente de prisonniers autant d’vn costé
que d’autres ; mais les volontaires s’y sont signalez,
& tesmoignent encor vouloir faire mieux
dans la bataille qu’ils attendent.

 

Le Lundy marin 9. du courant, partirent de
cette Ville pour Compiegne auec grande põpe,
le Nonce du Pape, le Cardinal de Rets, les Ducs
d’Vzez & de Rets, auec leurs familles, grand
nombre d’Ecclesiastiques, à sçauoir Cutez.
Moynes & Chanoines, deputez de leurs Communautez,
pour aller supplier le Roy de donner
la Paix, & reuenir dans sa bonne Ville de Paris.
Ce qui fait esperer que sa Majesté viendra bien
tost à S. Germain, & croid on que les deux Armées
ne se battront point iusques à ce qu’on
sçache la responce qui sera faite à ces Deputez ;
mais parce que la Cour n’a point voulu donner
de passe port, les Deputez des Princes, des
Cours Souueraines & de l’Hostel de Ville, ny

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sont point allez.

 

Le Parlement le Pontoise, par ordre de la
Cour, trauaille au Procez du Duc de Richelieu,
lequel s’est battu en duel, & Duc de Beaufort,
que la Cour veut faire condamner, à raison du
duel auec le Duc de Nemours. Mais le Duc de
Beaufort a presenté Requeste au Parlement de
Paris, en tour cas il ne se soucie pas beaucoup de
toutes leurs procedures.

Le 9. du courãt le Baron de Clinchamp Lieutenant
General en l’Armee des Princes, partist
d’icy pour aller reprendre l’exercice de sa charge,
ayant esté guery de ses blesseures Le sieur du
Fretoir premier Escuyer de Madame Duchesse
d’Orleans, l’a accompagné.

Mardy matin 10. du courant, le bagage des
Princes, qui estoit au Fauxbourg S. Victor, fut
conduit au Camp de Gros Bois auec 37000.
pains de munition : ce qui a apporté vn grand
rafraichissement aux Soldats, les volontaires
ayant eu congé d’aller prendre des prouisions à
Paris.

Le mesme iour le Mareschal de Turenne fit
vne sortie sur les Troupes du Duc de Lorraine,
qui sont commandees par Monsieur le Prince ;
mais quoy que la faim & la soif les eut cõtraint
de quitter leurs retranchemens, ils furent tellement

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repoussez, qu’il leur fallut gaigner le haut
de l’eminence où ils sont postez, ayant esté contraints
d’abandonner leurs plus bas retranchements.
Le Mareschal de Turenne y perdit
plus de trois cens Soldats, dix huict Lieutenants
& quelques Capitaines, furent faits prisonniers,
qui disent que la disette est tres-grande dans ladite
Armee, que la pinte de vin vaut trente sols,
& que les Cheuaux ne mangent que les feuilles
de vigne.

 

La nuict du 10 au 11. Monsieur le Prince enuoya
du secours, comme il auoit promis, au sieur
de Montigni, lequel a esté inuesti dans le Chasteau
d’Ablon par le Vicomte de Montbas,
Certui-cy ayant voulu entrer dans Melun a esté
refusé par les Habitans, & mesme par ceux de
Corbeil.

Le mesme iour fut rompu par plusieurs volees
de canon le pont de batteaux que le Mareschal
de Turenne auoit fait sur la Seine, esperant par
ce pont pouuoir faire sa retraite, ou auoir des
viures du costé de Melun & Corbeil : mais Vvitemberg
qui commande les Alemands & les
Liegeois & le Duc de Beaufort, qui commande
les Troupes Françoises, le serrent si prés de ce
costé là qu’il n’en peut receuoir que de volees
de canon, qui luy ont desia emporté plusieurs

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escadrons de Caualerie.

 

Le 11 le Duc de Lorraine est venu au Luxembourg,
& apres disner est allé voir Madamoiselle.
Le sieur de Persan est pareillement arriue
en cette Ville.

Le mesme iour sont venuës des Lettres de
Compiegne, qui certifient que le Chancelier
est arriué en Cour Mercredy dernier, estant
parti de Paris le deuxiesme du courant trauesti
en Cordelier Madame la Chanceliere qui passe
pour bigotte, a inuenté ce beau stratageme,
faisant semblant de faire vne neufuaine aux
Peres Recollets du Fauxbourg S. Laurens : elle y
fut deux ou trois iours de suite, faisant charger
le carrosse d’escus & de vaisselle d’argent, &
enfin voyant que son mary ne pouuoit auoit
passe-port de son Altesse Royalle, & qu’on ne
l’auoit pas voulu laisser passer à la porte sainct
Denys & sainct Martin luy bailla elle mesme
l’habit de sainct François, auec lequel ce premier
Officier de la Iustice sortist hors de Paris,
& fut escorté iusques au lieu de seureté. Nous
apprenons aussi que ce Chancelier a eu quelque
different auec le Garde des Sceaux pour la
Commititure, & que ces deux personnes ont
pris pour arbitre le Cardinal Mazarin. On tient
aussi que ledit Garde des Sceaux doit estre fait

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Ministre d’Estat, & que le President de Nouion
succedera à sa charge de Premier President, cedant
la sienne à Champlastreux.

 

Le Chancellier fut rendre ses deuoirs a leurs
Maiestez, & ayant representé à la Reine qu’elle
auoit appris par le passé que le Gouuernement
le plus absolu n’estoit pas le plus asseuré & le
plus tranquille, que dans la conjoncture des affaires,
il seroit expedient de se relascher & de
quitter vne partie de ses ressentiments pour remettre
le calme dans l’Estat ; la Reyne repartist
au Chancelier que puis qu’il deuoit rentrer dans
le Conseil on verroit si tout iroit mieux & qu’il
y pourroit proposer tous ces aduis.

On tient à la Cour l’Armee du Mareschal
de Turenne pour perduë, dequoy tous les
mieux intentionnez ne sont pas beaucoup attristez,
esperant qu’on aura la Paix par la ruine
de ce party.

Sur l’aduis que le Mareschal de Turenne a
donné à la Cour qu’il estoit entouré par l’Armee
des Princes, le Mareschal d’Aumont & de
Hocquincourt ont eu ordre de se ioindre pour
l’aller degager ; mais la leuee de quatre mille
hommes qu’ils doiuent faire ne peust estre
qu’inutile : ce Mareschal de Turenne ne peuuent
plus attendre sans prompt secours, lequel

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ne leur peust estre apporté par ces Mareschaux,
le Roy n’ayant pas au tour de sa personne
mille hommes pour sa garde, douze Compagnies
ayant esté enuoyez pour secourir Dunkerque,
où les tranchees ont esté ouuertes par
les Ennemis le 29. du passé, & a esté battu du
despuis de 22. pieces de Canon, & réduit à l extremité
s’il n’est a present rendu Monsieur le
Duc de Longue ville a promis d’enuoyer 4000.
hommes à son beau frere commandez par
Monsieur de Matignon, ces troupes son déja
prestes ayant esté leuées en Normandie.

 

Le 11. du Courant le Nonce du Pape, le Cardinal
de Retz, & toute leur Compagnie arriuerent
à Compiegne, où ils furent regalez par la
Cour, sa Majesté a promis de donner Audience
audit Caldinal de Retz au premier iour.

La Cour se dispose pour faire voyage, mais
on ne sçait encores si c’est pour S Germain, ou
pour Amyens, ou pour Peronne.

Les Maladies sont tres dangereuse en cette
Ville, & se trouue iusques à cinq cents malades
nouris aux despens d’vne seule Parroisse. Il est
arriué qu’vn Bourgeois accompagnant l’enterrement
d’vn de ses amis à la Paroisse de Sainct
Germain de l’Auxerois, tomba mort dans le Cimetiere.

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De Bourdeaux le 29. Aoust, 1692.

L’Armée Nauale du Duc de Vendosme, s’est
retiré ayant pris la route vers les costes de Bretaigne,
pour aller à DunKerque

Il est arriué icy vn Nauire Chargé de Bled lequel
n’a fait aucune rencontre de Nauires des
Ennemis.

Le premier de Septembre arriua icy Monsieur
le Duc de Guyse, estant receu & harangué par
plusieurs des Principaux de la Ville. Monsieur
le Prince de Conty a esté au deuant de luy iusques
à Bourg, où ledit Duc de Guyse eut des
gardes iusques à l’arriuée de ce Prince, entre les
mains duquel il fut mis par le Barõ de Batteville,
selon les Ordres du Roy d’Espaigne, Ledit de
Bateville dit à son A. de Conty. Monsieur i’ay
ordre du Roy mon Maistre de vous dire que sa
Majesté Catholique a donné la liberté à Monsieur
le Duc de Guyse que voyla, en faueur & à
la priere de Monsieur le Prince de Condé son
frere, & pour les quatre cents mille liures que
Monsieur de Guyse doit au Roy mon Maistre, sa
Majesté les donne à Monsieur le Prince de condé
vostre frere dont il fera comme bon luy semble.
Apres plusieurs compliments de part &
d’autre, le Prince de Conty & le Duc de Guyse,
monterent dans vn Batteau & allerent ensemble

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à Bourdeaux, le Roy d’Espaigne a enuoyé vn
Million de liures à Monsieur le Prince. On ne
sçait pas encore si le Duc de Guyse demeurera
en ces quartiers ou s’il ira à Paris, il y en a mesmes
qui estiment qu’il doit partir auec l’Armée
Nauale, qui est icy pour la Prouence.

 

De Bergerac le 2. Septembre, 1652.

L’Armée qui a esté laissée par le Comte de
Harcourt, commandée par l’Isbonne son
Nepueu, est reduitte à mille Cheuaux & autant
de Fãtassins & se debande tous les iours, elle est
entre Alemandez & Duras, les gens des Princes
en font tous les iours des Prisonniers, ce qui fait
que ceux de Bourdeaux, ne sont plus en crainte
d’estre troublez en leurs vendanges, quoy que
les ennemis eussent fait paroistre auoir dessein
de passer à Marmande pour aller faire le degast
des vignes.

De Bourdeaux.

Madame la Princesse est tout à fait guerie du
dysentere, & ne se trouue point incommodée
de sa grossesse, bien qu’elle soit sur le huictiéme
mois.

Le sieur du Plessis Beliere est à Barbesieux & à
dessein d’assieger Aubeterre.

L’vn des Messieurs de l’Ormée ayant proposé
dans l’assemblee que le Chasteau du Ha pouuoit

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nuire à la Ville, & qu’il n’auoit esté basti
que pour assujetir les Habitans, ainsi que le
Chasteau Trombete, & qu’il estoit d’auis de le
demolir, son opinion fut suiuie & deslors fut arresté
de le destruire. Monsieur le Prince de conty
a tesmoigné le vouloir empécher : mais il a
esté razé & rendu semblable au chasteau Trombete.

 

De l’Ondres le 26. Aoust 1652

I’ay voulu icy inserer quelque peu des nouuelles
d’Angleterre, parce qu’elles sont de bon
exemple & que ie crains que vous ne les apreniez
pas dans la Gazete, c’est que ce Parlement
outre plusieurs autres Reiglements pour le bien
public a ordonné que tous les Soldats qui ont
seruy & sont demeurez estropiats, leurs veufues
& les Orfelins auroient leur subsistance aux despens
du public. Que ceux qui ont presté ou ont
esté endomagez par la Guerre seront rembourcez
& desdommagez, & que ceux qui seront
trouuez incapables parmy les Ecclesiatiques, ou
qui menent vne vie scandaleuse seront priuez
de leurs gages.

FIN.

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Anonyme [1652], IOVRNAL CONTENANT CE QVI SE PASSE DE PLVS REMARQVABLE DANS CE ROYAVME. Du Vendredy, 6 iusques au Vendredy 13 Septembre. 1652. , françaisRéférence RIM : M0_1740. Cote locale : B_18_14.