Anonyme [1649], SVITTE ET HVITIESME ARRIVÉE DV COVRIER FRANCOIS, APPORTANT TOVTES LES Nouvelles de ce qui s’est passé depuis sa septiesme arriuée iusques à present. , françaisRéférence RIM : M0_830. Cote locale : C_1_40_08.
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SVITTE
ET
HVITIESME ARRIVÉE
DV
COVRIER
FRANCOIS,
APPORTANT TOVTES LES
Nouvelles de ce qui s’est passé depuis sa
septiesme arriuée iusques à present.

A PARIS,
Chez ROLIN DE LA HAYE, au Mont Sainct
Hilaire, ruë d’Escosse.

M. DC. XLIX.

Auec Permission.

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SVITTE ET HVICTIESME ARRIVE’E
DV
COVRIER FRANÇOIS,
APPORTANT TOVTES LES NOVVELLES
de ce qui s’est passé depuis sa septiesme arriuée
iusques à present.

SI autrefois il s’est trouué des Nations qui ont dressé des Statuës
decerné des triomphes, ordonné des Sacrifices, institué des Festes, en
l’honneur de ceux qui par quelque signalée victoire, ou autre genereuse
action, s’estoient rendus recommandables : quelles obligations n’auons-nous
pas, & comment pourrons-nous assez dignement reconnoistre
ces Venerables Senateurs, que ny la crainte des disgraces, ny les menaces
d’vn mauuais traittement, ny les violences exercées sur plusieurs d’entr’eux,
n’ont peu destourner du dessein qu’ils auoient si genereusement
entrepris pour le soulagement des Peuples : Et encore si apres auoir deliuré
la France de ses sangsuës, reformé les desordres & abus qui se commettoient
au gouuernement de l’Estat, l’auoir asseure & retiré de la ruyne
prochaine, à laquelle il estoit exposé par la tyrannie de celuy, qui abusant
de l’authorité du Roy, ne s’en seruoit que pour mal-traiter les bons &
fidelles François : Si dis-ie, apres que nous aurons veu les presens troubles,
& feux de diuision, (que ce mauuais Ministre allumez en ce Royaume)
esteints ; nous pouuons estre assez heureux, de voir dans peu, vne
guerre commencée & continuée depuis tant d’années, & entretenuë du
sang & de la substance du pauure peuple, finie & terminée par l’admirable
conduite de cette illustre Compagnie. Quelle reconnoissance assez grande
aurons-nous pour cette surcharge d’obligations, & quels honneurs ne
luy preparons-nous pas, puisque nous luy sommes redeuables de nostre
repos, pour lequel il y a si long-temps qu’elle trauaille, & plus particulierement
à present Messieurs les Deputez d’icelle, auec ceux des autres
Cours Souueraines en la Conference qui se tient à Ruel, comme vous
verrez auec les autres recits de cette huictiesme Arriuée.

Le premier iour de Mars 1649. Lettres sont arriuees de la part de Messieurs
du Parlement de Rouen, enuoyees à Messieurs du Parlement de
Paris, touchant les Arrests qu’ils ont rendus sur la necessité presente, auec
lesdits Arrests, par le premier desquels ils ont ordonné que tous comptables

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& fermiers apporteroient en l’Hostel commun de la ville de Roüen,
les deniers de leurs receptes. Par le second, que le sel du grenier & magazin
de Roüen seroit vendu aux habitans de la ville & lieux circonuoisins
pendant quinze iours, au prix de dix liures le boisseau, & les deniers employez
vtilement pour le seruice du Roy & conseruation de la Prouince.
Par le troisiesme que tous villages & bourgs desclos, payans l’année derniere
pour taille taillon subsistance & autres droicts, la somme de cinq
cens liures, & au dessous, fourniroient vn homme de pied, armé d’espee &
de mousquet, & celles imposées à mille liures, deux hommes, & ainsi les
autres à proportion, & ce en diminution de leur impost de taille. Par le
quatriesme, que le sel qui estoit dans le magazin de la ville de Caen seroit
aussi deliuré aux habitans de ladite ville & des enuirons, à raison de dix liures
le boisseau, conformément à ce qui auoit esté ordonné pour la ville de
Roüen. Et par le cinquiesme & dernier, que les Parroisses qui ne pourroient
fournir des gens de guerre, suiuant ce qui auoit esté ordonné par
l’Arrest dont est cy deuant fait mention, seroient tenus payer la somme de
cinquante liures pour chacun homme, & les autres à proportion de leur
impost de la taille, & que ce qui seroit payé, seroit receu par les receueurs
ordinaires des tailles en chacune eslection.

 

Le Mardy deuxiesme, vne Compagnie du Regiment de Caualerie de
Monsieur le Coadjuteur de Paris, battant l’estrade sur le chemin de Long-Iumeau,
ayant rencontré quarante Caualiers des troupes ennemies, soustenus
de soixante autres, les deffirent aux deux rencontres qu’ils en firent
à la portée du mousquet l’vne de l’autre, & en ayant tué quelques-vns, &
mis en route, les autres profiterent de plusieurs de leurs cheuaux, & de la
meilleure partie du butin qu’ils auoient fait.

Le Mercredy troisiesme l’on a eu nouuelles, que Monsieur de Turenne
faisoit auancer les troupes qu’il amene pour le secours de Paris, & qu’il
estoit desia entré en France.

Comme aussi que les Conducteurs de l’armee de S. Germain, faisoient
défiler leurs troupes vers Chastres & Mont-l’hery, ce qui a obligé Messieurs
nos Generaux à faire sortir nostre armée hors de son logement ordinaire,
& luy faire tenir la campagne, & depuis ils ont fait loger ladite armee
en tous les Bourgs & Villages circonuoisins de la riuiere de Seine,
pendant qu’ils font construire vn Pont sur ladite riuiere vers le port à
l’Anglois pour donner libre passage & communication de ladite riuiere
de Seine à celle de Marne, & pour la conseruation dudit pont deux forts
reguliers aux deux bouts, ce qui apportera dans peu de temps vne tres-grande
commodité à la Ville de Paris.

Et encore de S. Germain, que Monsieur le Mareschal de Rantzau Gouuerneur
de Dunquerque, y estant arriué suiuant le mandement que l’on
luy auoit fait de venir, y a esté arresté, & depuis emprisonné.

Le Ieudy quatriesme, Messieurs les Deputez du Parlement, des autres
Cours Souueraines & de la Maison de Ville, à sçauoir du Parlement, Monsieur

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Molé Premier President, Messieurs de Mesmes, le Coigneux, & de
Nesmond, Presidens au Mortier, de Longueil, & Menardeau Conseillers
de la grand’Chambre, de la Nauue, le Cocq, Bitault, P. Violle, ou Palluau
de la part des Enquestes, & le Febure Conseiller des Requestes,
Monsieur Briçonnet Maistre des Requestes : De la Chambre des Comptes,
Monsieur Nicolai premier President, Messieurs Paris, & l’Escuyer
Maistres des Comptes : De la Cour des Aydes, Monsieur Amelot premier
President, Messieurs de Bragelonne, & Quatr’-homme Conseillers ; &
pour la maison de ville de Paris, le sieur Fournier Escheuin, sont partis &
arriuez à Ruël, pour la Conferance de la Paix, ou aussi le mesme iour, Messieurs
les Ducs d’Orleans & Prince de Condé, & autres de leurs suittes
sont arriuez, & ont commencé ladite Conferance, de laquelle le Cardinal
Mazarin ayant esté exclus, Dieu en fera esclore, s’il luy plaist, vne tranquillité
permanente à tout ce Royaume.

 

Le mesme iour les passeports ont esté apportez pour la deliurance des
bleds, accordez pour la subsistance de la Ville, lors que Messiéurs les gens
du Roy furent à sainct Germain : En suitte desquels, Messieurs les Escheuins
de Paris ont esté faire deliurer lesdits bleds, & les iours suiuans ont
esté conduits à Paris en plusieurs bateaux, ou estans deschargez, il en a esté
deliuré aux Boulangers & Paticiers, pour en fabriquer du pain.

Le Vendredy cinquiesme, l’on a eu aduis, que le sieur Marquis de Coaquin,
auoit ioinct les troupes de gens de guerre, qu’il a leuées en Bretagne
pour nostre secours, à celles de Monsieur le Duc de Longueuille, &
que l’armée dudit sieur Duc, aduancera dans peu de temps vers ces quartiers.

Comme aussi, nouuelles sont venuës de la ville de Rheims, Capitale
de la Prouince de Champagne, que le Cardinal Mazarin y ayant enuoyé
gens, pour s’emparer par surprise de ladite ville, les habitans en ayant eu
aduis, se sont mis en armes, & ont pourueu à la seureté d’icelle, en ayant
chassé le Conducteur de cette entreprise.

Ordonnance a esté publiée le Samedy sixiesme, auec inionction aux
Boulangers de mettre leur marque & poids sur leurs pains, & deffenses de
contreuenir à ladite Ordonnance, à peine de quatre cens liures d’amande,
& de punition exemplaire, & aux Boulangers du petit pain, de la garder &
obseruer sur les mesmes peines.

Ie pense estre obligé, de vous rapporter en cet endroit ce qui m’a esté dit
en mon dernier voyage, que plusieurs personnes se sont estonnez d’entendre
que Paris, que l’on peut dire la plus grande & la plus populeuse ville
du Monde, composée d’vn nombre infiny d’ames, se soit laissée comme
bloquer par vne armée si peu nombreuse à proportion, & qu’ils se soient
rendus maistres de partie des passages, qui luy estoient les plus commodes
pour l’apport des viures, sans que par la force des sorties on ayt empesché
leur dessein.

A quoy i’ay creu les satisfaire par ma response, qui a esté, que s’il n’y auoit

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des raisons contraires, on pourroit accuser ce peuple, de peu de resolution
en ce rencontre : Mais que l’on a tousiours differé, parce que les forces ennemies
faisoient parade du nom du Roy ; que Monsieur le Duc d’Orleans
auoit interest de ne souffrir ce qui s’est fait, que par des raisons inconnuës :
Que Monsieur le Prince de Condé conduisant les desseins, que personne
n’eust creu deuoir estre poussez, iusques aux extremitez où il les a portez ;
Que Messieurs du Parlement & Messieurs les Generaux, dés le commencement
auoient resolu de ne faire aucuns actes d’hostilité, de ne rendre
aucun combat s’ils n’y estoient forcez, de ne surprendre ny se saisir d’aucunes
places, pour ne pas paroistre agresseurs, ains seulement, de demeurer
sur la deffensiue, & faire venir des viures à Paris, sans hazarder aucuns
Bourgeois, ny leur permettre aucunes sorties que celles qui se sont faictes
par forme, d’où toutefois on ne les a retiré qu’à peine : De laquelle déferance,
le party contraire auoit pris l’aduantage desdits passages, qui luy eust
peu estre facilement ostée, toutefois & quantes que l’on eust voulu faire
vne sortie de cinquante mille, voire de cent mille hommes ; si outre les
raisons susdites on n’eust pas eu cet object, d’espargner les sujects du Roy.

 

Action aussi loüable à ces Messieurs, que celle de la charité qu’ils ont
exercée, ayant retenu, & fait fournir de viures à dix mille personnes, qui
faisoient tous leurs efforts de sortir de Paris, à cause de leur necessité ; Et
de n’auoir encores voulu escouter les propositions qui leur ont esté faites,
de mettre hors la ville les bouches inutiles, au contraire auoir receu plus
de cinquante mille personnes, qui se sont venus retirer dans l’enceinte de
ses murailles ; lesquels par la grace & prouidence de Dieu, ont trouué en
leur refuge dequoy se subuenir, par l’ordre de ces sages Directeurs ; Ausquels
sa Diuine Majesté prepare vne recompense au Ciel, & la France vne
eternelle memoire de leurs bien faits.

Monsieur le Prince de Conty nostre Generalissime est sorty de Paris, &
a esté voir la disposition de nostre armee en tous ses quartiers, & le trauail
du Pont que l’on construit au port à l’Anglois, & le mesme iour sur le soir
est retourné à la ville.

Le Dimanche septiesme, l’on a eu aduis, qu’vne partie de l’armée de
l’Archi-Duc auoit paru vers Bray sur Somme, & qu’vne autre partie voltigeoit
és enuirons de Guyle, & que le Duc Charles estoit aussi auec des
troupes en Champagne és enuirons d’Auesnes ; Ce qui donne lieu d’esperer
que l’armée qui enuironne Paris, & tasche de luy empescher les viures, leuera
bien-tost nostre blocus, n’y ayant pas d apparence que contre toute
iustice & raisons politiques, les Chefs d’icelle abandonnent les frontieres
du Royaume, & le mettent en proye pour affamer inutilement cette ville.

Cedit iour quantité de bleds & farines sont arriuees à Paris, en charettes
& sur des cheuaux, que l’on auoit amenez des enuirons d’Estampes, & d’autres
bourgs & villages sur ce chemin.

Le Lundy huictiesme, le Regiment d’Infanterie de Paris, a fait monstre
generale à la butte de Coypeaux, hors le faux-bourg Samct Victor, pour se

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se mettre en marche, auec le reste de nostre armée, & delà, est allé ioindre
nostre milice qui est retranchée tres-aduantageusement, és villages de Vitry,
Ville-Iuifue, & autres bourgs prochains.

 

Le mesme iour la Cour de Parlement, a donné Arrest contre la pretenduë
Declaration & Arrest du Conseil de sainct Germain, rendu contre
Monsieur de Turenne, lequel depuis vn tres long temps a rendu de si importans
seruices à l’Estat, dans vne infinité de sieges & de batailles où il
s’est trouué, & le continuë en la presente occasion, ayant refusé de venir
seruir contre le Parlement & la ville de Paris, à laquelle il a enuoyé offrir
ses seruices & celuy de ses troupes, laquelle offre a esté receuë par cette
celebre Compagnie, auec les tesmoignages de gratitude qui sont
deus à vn seruice rendu s’y à propos, dans vne conioncture de la derniere
consequence. Par lequel Arrest ladite Cour a declaré ledit pretendu Arrest
du Conseil ou Declaration, s’y aucune y a contre ledit sieur de Turenne,
nuls & de nul effect ; & ordonné que sans y auoir esgard, il aura tous
passages libres pour entrer auec ses troupes en ce Royaume, pour le seruice
du Roy, deffense de la Cour, de cette Ville & du Public, auec inionction
à tous Officiers & Sujects du Roy de luy obeïr, & deffenses de l’empescher
en quelque sorte & maniere que ce soit. Et encores ordonné, qu’il
demeureroit ioinct aux interests de ladite Cour & de la ville de Paris : &
cependant qu’il sera fait fonds pour fournir & ayder à la subsistance desdites
troupes, & luy permet de prendre les deniers des receptes es lieux où
il passera, iusques à la somme de trois cens mille liures pour la subsistance
d’icelles, dequoy seroit donné aduis à Monsieur le Duc de Longueuille, &
autres qu’il appartiendra.

Et encores ledit iour, la Cour ordonna que les deniers de la vente des
meubles du Cardinal Mazarin, seroient misés mains des desnemez en
l’Arrest, nonobstant toutes les oppositions qui pourroient auoir esté formées
à la deliurance, sauf aux opposans à se pouruoir sur les autres biens
duoit Cardinal.

Ce mesme iour Monsieur le Prince de Conty nostre Generalissime, retourna
voir les trauaux que l’on continuë pour retrancher nostre armée
aux villages de Ville-Iuifue, & autres susdits, où il fut accompagné outre
ses gardes, de plus de six cens Caualiers volontaires, entre lesquels il y
auoit plusieurs personnes de condition, mesmes du Corps des Compagnies
Souueraines, qui tous tesmoignent assez la bonne affection qu’ils
nous portent, non seulement en ordonnant ce qui est necessaire : mais encores
en offrant leurs propres personnes, pour nous deffendre contre nos
ennemis, ce qui doit estre reconneu de tous les bons François.

Le Mardy neufiesme, sur ce qui a esté remonstré à Messieurs de la Cour
de Parlement, par Monsieur le Procureur General du Roy, qu’il auoit eu
aduis que le Cardinal Mazarin abusant de l’authorité de sa Majesté, auoit
fait bailler des Commissions à plusieurs particuliers pour leuer des troupes,
auec pouuoir de tirer en vertu des ordonnances du Mareschal de la

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Meilleraye, les deniers qui se trouueroient aux bureaux des receptes, pour
employer à la leuée desdites troupes, qui se fait contre le seruice du Roy, &
du Public, & entr’autres par les sieurs de Courcelles, Galerandes, Lauerdin,
& Damilly, és Prouinces d’Anjou, du Maine, & du Perche, Mesdits
sieurs du Parlement toutes les Chambres assemblées, leur ont fait inhibitions &
deffenses, & à tous autres, de quelque qualité & condition qu’ils
soient, de faire aucunes leuées de gens de guerre, qu’en vertu des Commissions
du Roy, & attachés de la Cour de Parlement sur icelles, & à tous
Gentils-hommes & autres, de prendre employ sous eux, ny de s’enrooler,
à peine de la vie, & d’estre desgradez de Noblesse : & à tous receueurs de
leur deliurer aucuns deniers ny de s’en desaisir, que par ordre de ladite
Cour, & en cas de contrauention, enjoint aux Communes de s’assembler
au son du tocsin, & courir sus aux Chefs & aux troupes qu’ils auront leuées.

 

Monsieur le Marquis de la Boulaye, ayant seulement emmené de Paris
trois cens Caualiers auec luy, a tellement grossi ses troupes en la marche
qu’il a faite vers le Comte de Dunois, que l’on nous asseure qu’il en a
à present plus de douze cens, & qu’il nous prepare vn grand & riche Conuoy
de quantité de bleds & autres prouisions necessaires, qu’il a fait conduire
à Estampes.

Il y a nouuelles de Bretagne, que le Parlement de Rennes ayans esté
pleinement instruit par les lettres circulaires, & autres qu’il a reccuës, des
bons & iustes desseins de Messieurs du Parlement de Paris, deliberoit l’vnion
& jonction auec eux, & que cela auroit este plustost fait, si quelques
partisans du Cardinal Mazarin qu’il auoit enuoyez en cette Prouince, afin
de preoccuper les esprits du peuple, & les attirer à son mauuais party,
n’eussent retardé l’effect d’vne intelligence si necessaire, pour le soulagement
particulier de leur Prouince, & le bien vniuersel du Royaume.

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