Anonyme [1649], LE RETORQVEMENT DV FOVDRE DE IVPINET, CONTRE LVY-MESME : par l’eternelle solidité du veritable Donjon du Droict Naturel Diuin : voire contre toutes les nouuelles furies des Demons meridionaux : & futures irruptions des bestes feroces, à cornes, & autres. "Si Deus pro nobis quis contra nos?" Ad Rom. Ch. 8. "Vir qui errauerit à via doctrinæ, in cœtu gigantium commorabitur". Prou. C. 21. v. 16. "Qui fodit foueam, incidet in eam: & qui dissipat sepem, mordebit eum Coluber." Eccl. 10. v. 8. , français, latinRéférence RIM : M0_3526. Cote locale : C_7_59.
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LE RETORQVEMENT
du foudre de Iupinet, contre
luy mesme : par l’eternelle solidité
du veritable Donjon du
Droict Naturel Diuin : voire
contre toutes les nouuelles furies
des Demõs meridiõnaux :
& futures irruptions des bestes
feroces, à cornes, & autres.

Si Deus pro nobis quis contra nos ?

Pauure Nemrod, tu te confonds toy-mesme
dans ta Babel.

Icare temeraire, tu presume d’aborder
le char triõphant du Soleil de iustice ;
mais en te precipitant, il t’abismera.

Petit Caligula, tu veux imiter le grand Dieu
tonnant, par ton bruit artificiel ; mais à peine les
mouches s’en remuënt-elles.

Tu sçauois bien, dis-tu, qu’il me seroit impossible

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de respondre à ta Censure, sans faire paroistre
mon insuffisance ; Et ie n’eusse iamais pensé que tu
eusse esté si effronté de paroistre derechef au iour
auec les mesmes impertinences, voire plus
grandes que les premieres ; manquant si lourdement
dés le premier pas. Ce que ta lascheté m’oblige
de remarquer ; n’ayant employé huict grandes
feuilles, qu’à regrater de la sorte mes escrits,
quoy que tres mal à propos.

 

Mais i’estois certain que si tu approchois de trop
prés nostre forteresse, tu t’y écraserois le nez. Car
tout ainsi qu’vn Hibou, mortel ennemy de la lumiere,
presumant de la contre pointer par l’essort
du plein midy, subitement aueuglé de son éclat, se
va froissant contre les murs de son azile.

Et n’ay iamais, graces à Dieu, & à sa saincte Mere,
presumé de sçauoir autre chose que Iesus-Christ
crucifié, ny le manifester auec ses veritez
par d’autres termes que sinceres & communs ; leur
lustre naturel ; laissant aux Graimmelins, & petits
Retoriciens de ta sorte, la pompe de leurs arts, par
toy fort rustiquement exercez.

C’est pour quoy ne batissant que sur ces fondemens ;
ie ne redouteray, ny Ciel, ny terre : quelque
prouision de bouteilles que fasse ce grãd geant de
Samotrace. Lequel se disposant à vn long voyage,
s’est dés la porte muny d’vn bon nombre de bouteilles :
qu’il a cachées dans son repertoire à quatre
estages ; placé en teste de son agenda : sçauoir nos,
au lieu de vos, & cognoistrez pour cognoistriez,

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en son instruction, d’attendite à salsis prophetis, &c.
prenant congé des siens : Premier estage. Les 3.
& 4. iustitiam, au lieu d’iniustitiam, & iustitia, pour iniustitia.
Second estage. Les 5. 6. & 7. filios vestras, seruos
vestras, au lieu de vestros, & peristis pour petistis,
qu’il a attachées au 7. crochet de ce 3. estage, ie
veux dire chapitre 7. au lieu du 8. de Samuel. Puis
ayant marché deux pas, se mesle de prophetiser,
mettant le futur au present, & le certain pour l’incertain,
Et à quelque peu de là, voulant contrefaire
le sage yvrongne, ne se peut tenir, qu’il ne vomisse
vne partie des ordures dont il a regorgé. Par
apres soulagé d’vn grain, continuë son chemin de
14. pas, n’oubliant ses bouteilles, desquelles il tire
vne excellente humeur, ie me trompe, c’est, honneur,
acheuant de perdre le sien : par le mariage
du feminin auec le masculin : dont, en passant, il
ne peut blasmer l’Imprimeur : car ie ne trauaille
que sur son manuscript, où il y en a bien d’autres.
Mais retournons apres luy, & le suiuons de prés
crainte d’infortune : car en suite de ce beau mariage,
ne se connoissant plus ; la bride sur le col, court
deça de là, bronchant par tout, tant en Orthographe,
que Grammaire, Histoire, Cacophonies,
impertinences, ponctualitez & ignorance de son
dire ; voire de telle sorte, que ie me contenteray
d’en laisser la remarque au patient lecteur ; ayant
assez d’autres matieres plus considerables : qui
m’obligent à plus de prolixité que ie ne voudrois :
lequel reconnoistra que tout son discours n’est

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n’est qu’vn iapemens de petits chiens : qui n’osent
approcher pour mordre : ains s’arreste à des niaiseries,
pour laisser le serieux, craignant d’en aborder ;
Les interests de Despautere, ny de Mercure, n’estans
la cause de nostre combat ; mais ceux de Dieu,
& de ses oints, peuples & Rois. Et quand il seroit
question d’y regarder de prés ; il se trouueroit qu’il
est encore plus sot par derriere, que par deuant.
C’est pourquoy, il l’y faut toucher comme vn asne.

 

Hour donc, Monsieur, car tu te trompe, me
prenant graces à Iesus, & à Marie, pour vn autre.
Puisque la marote te conuient si bien par le iuste
aquest que tu en as fait ; ce seroit iniustice de la
pretendre. Pour ce qui est du Sceptre ; tu en diras
ce que tu voudras : il est de telle puissance, qu’elle
s’estend sur tous les humains, & au delà, pour humilier
les rebelles à Dieu, & confondre lesdits ennemis
de ses veritez eternelles, comme toy.

Mais auant de marcher plus auant, deffaits toy
de ta mauuaise opinion : car, par la grace de Iesus &
Marie. Ie suis certain que celuy que tu presche, Rebelle
à Dieu, peste de l’Estat, & ennemy de la Maiesté
Royale ; est meilleur Chrestien : & plus fidele
à l’vn & à l’autre que toy. Et me réjouys du bonheur
qui nous suit tous deux ; ne manquant de matiere
pour exercer tes belles charges : car la Samothrace
n’ayant à se plaindre, me fait bien esperer de l’Asetriquar.
Vrayement il n’en falloit dauãtage, Monsieur
le Docteur, pour t’acquerir le bonnet, i’entends
d’Actéon, présumant auec temerité d’enuisager

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cette diuine science : dont S. Thomas, mon
Maistre, dans la seconde de sa 2. Ad tertium q. 57.
traitte si pertinemment, sans separer le Droict Naturel
d’auec le Diuin, lors que ce dernier ne contredit
le premier, non plus qu’au present suiet.
Mais en vain tout cecy : car ie suis certain que ta
grosse teste, si bien armée, ne le digerera.

 

Les viandes, grand glouton, qui sont d’elles-mesmes
dures, n’attendent de l’estre lors qu’on les
mange. Et la Cacochimie s’entend aussi bien de
l’indisposition de l’estomach, que de la mauuaise
coction, voire plustost que ton inepte viscere.
Par comparaison, l’esprit qui par le defaut de
de ses organes ne fait bien son operation, se prend
de la sorte : & la chose difficile à conceuoir, est dite
dure : tesmoin la sote response des incredules comme
toy, au suiet de nostre tres-Auguste Mystere,
proposé par le Fils de Dieu à ses Disciples : Durus est
hic sermo, &c.

Il te vaudroit aussi bien entendre la Cacochimie,
& la Bonochimie, que celuy que tu mesprise :
dautant que n’aurois la peine de tant tirer le diable
par la queuë.

Ne dit-on pas gros butor, le fondement d’vne
opinion, & choses semblables, pour le suiet
sur lequel. De plus, n’attribuë-t’on pas
la force, l’authorité, la puissance, & la sagesse
d’vn homme à son bras, dont il ne se peut bien
aider, que par l’vsage de la raison : qui est vne

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faculté de l’ame ; le Magnificat te l’enseigne, par ce
verset, Fecit potentiam in brachio suo : dans lequel
tous ses attributs sont compris.

 

Tout ainsi que les asnes, Monsieur, se baignent
& veautrent dans les prairies chargées de rosée,
pour, comme l’on dit, gagner l’auoine ; de mesme
vostre bel esprit s’égaye dans le partere de vos riches
& agreables pensées, pour gagner du pain.

Ie ne m’estonne de ce que tu ne faits cas des
pointes d’esprit ; en apprehendant les touches :
& grossierement pense des arts ; les estimant aigus
comme des boules : combien qu’ils resident dans
toutes les trois facultez de l’ame : Dautant qu’elles
te manquent. Mais les cheueux m’herissonnent
lors que ie fais reflexion sur ton impieté, mesprisant
pour tes guides, Iesus & Marie, (le bon heur des
hommes, & des ames,) en faueur de Satan siffleur
de semblables pensées : sans apperceuoir que tu
te conuaincs meriter le iugement porté, non seulement
dans le passage de Sainct Paul, au frontispice
de nostre Donjon ; mais encore és autres, dõt te
pretends seruir, pour le destruire : desquels ton repertoire
est fabriqué : ne tesmoignant en tes discours
& façons de faire, qu’iniustices, impietez, &
vilainies : ne considerant que le Verbe que tu cherches,
n’est autre chose, que la verue, qui regit ton
malheureux cerueau, pauure estourdy.

Pour moy, ie ne suis homme d’iniures, mais de
veritez, & en croy non seulement les arbitres establis

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dans nostre Donjon : mais encore tout benin
lecteur de nos escrits ; Si toutes les Epitetes, &
Anagrammes qui y sont, ne te conuiennent fort
bien.

 

Le Coc à-l’asne, hiéchech, ne s’y rencontre : mais
l’asne à Martin, grosse beste ; n’ayant l’esprit de retrograder
d’vn demy-pas, vers la sagesse, principal
attribut des Rois.

Il est tout certain que les discours succints, sont
beaucoup plus estimez par les intelligences, que
les prolixes : parce qu’à bon entendeur vne parole
suffit. Mais les griffonnaires, cõme toy ; à qui l’ancre
sert de potage, n’en sont contens : ains ne considerẽt
le succinct, où il se faut appliquer : & ne pẽsent
que d’alonger le parchemin ; sans auiser, qu’en
gros latin on se mocque d’eux ; voire dautant plus,
que par vn scilicet, ou sçauoir, l’auis leur en est
donné : Ensemble qu’il y a de deux sortes de duppes :
viuantes, & insensibles : & que les premieres, ne
sont si gros animaux que toy, par consequent plus
faciles à mettre en cage, pour en attraper d’autres :
& les dernieres de l’espece desquelles sont tes petites
œuures, formaliter : materialiter verò, tres grosses,
correspondantes à ton genie.

Qui eust creu qu’vn Prophete de ta sorte, eust si
si-tost mis en oubly la force & la gayeté de son esprit :
qui comprend le futur comme le present, &
le passe comme le present : que par saillie il ne rime
quelquefois : que le pretendu Pedagogue l’eust
trouué ridicule dans son disciple : & que la cause

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se prend souuent pour l’effet : & vice versa : outre
que le texte sacré nous l’enseigne de mesme ; te
donnant auec Sainct Paul le pur dementir : lors que
tu luy impose l’inuention de l’art de prophetiser ;
l’appellant simplement auec sainct Pierre, selon ta
propre confession, don du Sainct Esprit, en ces termes :
Alij operatio virtutum, Alij prophetia, Alij discretio
spirituum Chap. 12. verset 10. aux Corinth. & non
voluntate humana allata est aliquando prophetia : sed Spiritu
sancto inspirati, locuti sunt sancti Dei homines 2. C. 1. v.
21. L’autorité desquels, si n’y prends garde, ne te
seruira dans le dernier moment de ta vie, que d’vn
tres rigoureux Arrest. Mais comme dans d’autres
occasions as mieux aymé passer pour ignorant, que
veritable ; t’es aduisé d’inuenter cét art, pour te seruir
des termes des Auteurs que tu veux faire blasphemer :
qui sont ceux desquels i’ay appris à dire
prophetie, & non pas art, comme malicieusement,
ou ignoramment tu faits.

 

Combien que ton dire, de, quand le Prophete,
vous fera entendre quelque chose &c. soit raisonnable ;
ie te dénie que la Sagesse Eternelle l’ait ainsi
produit au iour : aussi que n’en cite le lieu ; mais
seulement continuë tes blasphemes, en soustenant,
que les diables penettrent les cœurs, dont elle
iustifie tenir les clefs, par ces paroles, ego sum
scrutans renes & corda, Apocal. c. 2. v. 1. & qu’ils sont
veritables Prophetes.

Grand Dieu, que tu és grossier & materiel ; n’entendant
separer l’esprit d’auec le corps : le materiel,

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d’auec le formel : n’y discerner la comparaison,
d’auec la verité. Car selon tes raisons, il s’ensuiuroit :
que le Fils de Dieu seroit Lion, Pierre, vigne, &
choses semblables, lors qu’il se les dit estre. Ce qui
ne se peut seulement penser sans blaspheme. D’où
reconnoistras : que tu és formellement hypocrite :
& materiellement homme de bien.

 

Si les Ministres d’Estat, & leurs fauteurs portent
les liurées de Dieu ? l’ay tort : mais comme dit S.
Iean, si leurs œuures sont de Satan, & semblables
à celles de son principal suppost, l’Ante-Christ,
ainsi que tu confesse ? en bonne iustice, personne
ne me doit blasmer : puisque l’eternelle verité
m’enseigne : qu’à l’œuure se cõnoist l’ouurier. Que
tous ceux là ne se remarquent estre de la sorte ? il
faudroit manquer de iugement : & n’est possible
de soustenir le contraire, sans encourir la disgrace
de Dieu, qui en desire iustice : tout ainsi qu’il tesmoigna
iadis vouloir estre faite des enfans de Saül,
par les Israëlites à cause que ledit Saül, n’auoit tenu
la parole, qu’autrefois lesdits Israëlites auoient
donnée aux Gabaónites, quoy qu’Estrangers, en
reconnoissance de quelque faueur : de sorte que
Dauid, non seulement pour les appaiser, mais
aussi Dieu : lequel pour ce suiet auoit trois ans entiers
affligé de famine le Royaume d’Israël ; fut
contraint de leur liurer sept personnes du sang dudit
Saül : desquels ils firent sacrifices à Dieu sur autant
de gibets : en suite dequoy la colere de Dieu
cessa. Chap. 21. lib. 2. Reg.

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De plus, Samuel n’appella t’il pas Saül, fol, pour
ne l’auoir attendu, suiuant l’ordre qu’il luy auoit
donné. Sainct Iean Baptiste ne fit-il pas vn signalé
affront au Roy Herodes en pleine compagnie. S.
Estienne fist-il meilleur marché aux souuerains
Pontifices de son tẽps, les appellant du nom qui te
cõuient, dures ceruelles, effrontez & mẽteurs ; Act.
C. 5. v. 51. & 52. Toutes personnes croupissantes dãs
le desordre, soit par malice, soit par ignorance,
crasse, ou affectée, ne deuans estre traictées autrement :
Puisque le Fils de Dieu dit, qui non credit iam
iudicatus est, Ioan. c. 3. v. 18. & sine operibus fides mortua
est, 1. ad Corinth, c. 3. v. 2. & Ep. Iac. c. 2. v. 20.
partant le iugement tres-bon ; les œuures des gens
du tẽps mesmes selon S. Paul n’estãs que nouuelles
croix au Fils de Dieu. Cecy nous est encore iustifié
par la constance des Martyrs, sifflans les Empereurs,
Iuges, & Tyrans qui les persecutoient. Les
legendes te l’apprennent : aussi bien que le zele de
Sainct Ambroise, conioinct auec la seuerité Sacerdotale,
pour reprimer l’audace de Theodose Empereur ;
luy fermant les portes de l’Eglise : & le
chassant du cœur d’icelle. Pleust il à Dieu le renuoyer
au monde : car, sans controller ses diuins Decrets,
il n’y fut iamais si necessaire ; tout estant
remply de presomptueux ; ambitieux, impies, sacrileges,
& Athées ; sans parler des blasphemes,
impietez, concussions, pilleries, iniustices, & lubricitez :
dont les Euesques respondront deuant
Dieu, manque de seuere discipline ; premierement

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sur ces fastueux Colosses : puis leurs inferieurs : lesquels
à l’imitation les vns des autres, méprisent
non seulement les loix diuines ; mais encore l’Auteur
d’icélles, iusques dans ses Augustes Palais : qui
qui sont les Eglises ; s’y comportans moins bien
qu’en plein marché : dont ils ne se soucient, non
plus (sans comparaison) voire moins que de leurs
Escuries ; quelque desordre qui en puisse suruenir,
cause de tous nos malheurs : au lieu, comme dit S.
Pierre 1. C. 1. v. 17. d’y veiller iour & nuict, comme
au plus necessaire pour la gloire de Dieu, & le salut
des ames : iusques à y ioüer des canons, & n’y establir
des Suisses, que pour en chasser à coups de
foüet & de baston, toute cette canaille ; le tout
tout sans exempter du foudre, ny Curé, ny Prestre,
ny Moine, faute d’y faire leur deuoir. Et combien
que ce principal depende de l’authorité Ecclesiastique ;
la temporelle toutefois est obligée d’y contribuer
du sien, suiuant les loix & ordonnances des
anciens zelez, & vrayement Chrestiens Rois de
cette Monarchies. Mais où suis-ie ? ce n’est plus la
mode : Dieu n’est-il pas (à ce que les Ministres &
Officiers du temps disent) assez puissant & vigilant
pour y mettre ordre ? que tout aille comme il pourra,
blaspheme qui voudra, vole, viole, trahisse, &
tuë qui pourra, pourueu que subsistions auec Mazarin,
& tous les diables, il n’importe : mais prenne
garde qui voudra, à ce qu’il dira, & fera contre
nostre dessein : car fust il dans l’abysme caché, de
iour ou de nuict, l’en tirer nous irons, & prompte

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iustice luy ferons faire. Maudits que vous estes, est-ce
de la sorte que zelées la gloire de vostre Redempteur ?
viue sa Iustice, vous le payerez, & possible
plustost que ne croyez, si ne changez de batterie.

 

Le glaiue à double tranchant est encore aussi-bon
que iamais ; pour en te diuisant, te faire esprouuer
son fil. Et n’y a de galimatias que chez toy, puis
qu’il est escrit, que viuus est sermo Dei, & essicax, &
penetrabilior omni gladio ancipiti : & pertingens vsque ad
diuisionem animœ ac spiritus, compagum quoque, ac medullarũ :
& discretor cogitationũ & intenti num cordis, ad Hebrœos.
C. 4. v. 12. & in Ap. l. v. 16. ex ore eius gladius vtraque
parte acutus exibat. De mesme par similitude d’vne
pierre sur la quelle on affile les cousteaux, la langue
des seruiteurs de Dieu, qui s’appelle pierre angulaire,
se trouue tousiours par la vertu de sa parole,
disposée pour produire de semblables effets, voire
plus grands, selon sa promesse ; qui crediderit opera qua
ego facio, ipse faciet & maior a horum faciet in Euang. Poan.
C. 14. v. 12. Et le mot de, manque, que tu censure en
cét endroit, est tres-bon : parce que dés l’instant de
la grace sanctifiante, cette vertu leur est donnée.

C’est tout mon desir, que d’adherer à l’Escriture
saincte, mais tu n’y entends guere plus qu’vn Sauatier.
Ne fust-ce pas Dieu, qui donna les Tables de
la Loy à Moïse ? Iosué ne fut-il pas Prophete aussi-bien
qu’Othoniel, Ierobaal, & Iephté ? Pour Debora ?
tu la confesse telle : partant bonne rencontre :
tout ainsi qu’en l’ordre des Chefs d’Israël,
postposant ledit Othoniel, auec Ahod, laissant

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Eglan, & Samgar, à Debora : & qualifiãt tes Historiens
du no de curieux, pour celuy de Chrestiens.

 

Ie t’asseure que la rencontre des Prophetes par
Saül, fait tres-bien à mon suiet : mais leur pretenduë
école ne te seruira iamais de rien, que de confusion ;
quelque caution que puisse presenter. Car,
pour ce qui est des Prophetes rencõtrez ; du moins
estoient-ils autant, ou plus âgez que Saül, & possible
que Samuel : qui onques ne presuma d’heurter
Dieu par l’institution de ta pretenduë école ; La
Prophetie n’estant, comme dit est, ny art, ny science,
qui se puisse acquerir : Puisque suiuant S. Paul,
& ta propre confession, elle est vn don de Dieu.

Certes, tu és insupportable, & me contraints de
te dire vne fois pour toutes : ne Sutor, vltra crepidas.
Car il faut que tu sçaches, que pẽdant que le cœur
est vigoureux, iamais le spasme ne surprend ; n’estant
causé que par defaut de chaleur naturelle, &
des esprits vitaux, confortans les animaux, qui resident
au cerueau : & les autres dans le cœur : lequel
malgré tes dents, est tout inuesty des Membranes :
suspendu de cordages de matiere nerueuse :
& fortifiée de bastions cartilagineux ; la nature
l’assistant, comme son Roy, de tout son pouuoir.
Le defaut duquel (pauure esprit) est la cause Phisique
de ton Spasme : l’auarice, & l’iniustice, la
Morale.

Ouy, ie te soustiens encore, t’auoir suffisamment
cité, & coté l’Histoire de Roboam : que Dieu veut
guerre, mesme contre ceux de ta farine : & quoy

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que tu clabaude, auec des termes de crocheteur,
sans aucun raisonnement contraire : que les
exemples des Phinées, & des Israelites, auec celuy
des Gabaonites, sont veritables : & matieres de feu
pour ceux qui les denient, ou meprisent, comme
toy. De plus, qu’il est tres certain ; que le Prince
ne porte d’espée, que pour les peruers, ainsi que ie
t’auois dit : & par consequent que tu ayes à prendre
garde si tu és sage : tout ainsi qu’à l’endroit du Panegyrique
de ton grand amy le Gazetier, traittant
Matassin d’Eminence ; pour y trouuer ce durissime,
26. verset du 17. des Prouerbes : qui pourtant, non
plus que les autres, ne se trouue de dure digestion,
qu’aux ignorans, & à ceux qui ne l’agréent comme
toy : sur les testes desquels il pourroit bien à la fin
tomber quelque gros os de terre pour leur fermer
la bouche.

 

Puisque l’Escriture saincte ne specifie d’autres
causes de la part de Roboam, que celles par moy
citées ; seras tu si temeraire que d’en supposer d’autres.
En consequence dequoy, malgré ta rage,
confesseras, Dieu aydant & sa saincte Mere, si ne
veux continuer dans ta bestise, ou malice : que
l’Histoire dudit Roboam, nonobstant la renonciation
des Israëlites au droict des Gens, iustifie
pleinement les Rois & puissans de la terre, n’estre
absolus, qu’en bien faisant leur charge : Et
que le contraire s’éprouuant ; les peuples ont
droict de les deposer si bon leur semble. Ce que
l’Eglise par ses canons que ie t’ay citez & cotez, auroit

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declaré veritable : la force desquels il t’a esté
impossible de repousser : mais seulement t’és auisé
d’employer l’armée que ledit Roboam leua pour se
vanger, & r’entrer dans son Royaume. Laquelle
pour la seconde fois Dieu a dissipée, nonobstant ta
remonstrance : qu’estant pour reduire des rebelles
à leur deuoir ; la iustice estoit de ton costé : aussi
bien que de celuy dudit Roboam. D’où, Monsieur,
nostre grand Maistre, vostre patience nous permettra,
s’il luy plaist, de tirer cette consequence :
donc le peuple n’estoit dans son deuoir : & partant
iniuste reuolte. Mais si cela eust esté ; quelque permission
de Dieu qu’il y eust pour chastier Roboam ;
tousiours les peuples n’estant dans l’obeïssance,
meritoit chastiment : car combien que Dieu
se serue des causes secondes, & specialement Morales,
il n’entend les violenter contre l’ordre qu’il
leur a prescrit : ains les laisses agir librement : mais
si elles detraquent du droict chemin ; il en prend
occasion de faire ses volontez : ainsi qu’il fist de Iudas,
& de Pilate, pour nostre salut : lesquels pourtant
ne laisserent d’offenser tellement sa diuine
bonté, qu’ils en perirent. Partant, si lesdits Israëlites
eussent manqué ; nonobstant l’occasion du
chastiment de Roboam, leur punition eust suiuy.
Ce qui ne se trouuant : ains le contraire, promesse
de benediction, si on persiste dans son deuoir.
Quid indè ? Ad hoc celeberrime Samothraristechicos.

 

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Cét habile personnage veut enseigner ce qu’il
reprouue, ne le pouuant comprendre : sçauoir les
figures, Analogies, comparaisons, Epitetes, &
Anagrammes : telles gentillesses pour estre parfaites,
requerans le succinct, l’obscur, & l’abstraction,
du moins vne partie d’icelles : dequoy son
ventre ne deieusne point : mais de grosses & longues
vocables bien refaites.

Pour ce qui est de vos Mistiques noms ; ie ne les
sçay que de vous. Et dautant que vostre Prophetie
est de l’espece de celle que nous enseignez : qui deuine
les festes quand elles sont venuës ; vous auez
eu recours à nostre Imprimeur, pour auoir connoissance
de nos arbitres : au iugement desquels ie
vous auois declaré me soûmettre sans aucune sollicitation ;
l’a vous laissant faire tout seul, pour acquerir
leurs bonnes graces : estans personnes toutes
disposées à bien receuoir, & traicter ceux qui
procurent leur bien, comme vous.

Graces à Dieu, & à sa saincte Mere, tu en as
menty, ie ne fus iamais pedent. Et tel discours
n’est pas faire paroistre d’entendre l’Enigme, que
tu mesprise : mais elles sont trop vertes, dit le Renard,
quand il n’y peut atteindre.

La Iurisdiction Ecclesiastique n’estant en question,
tres impertinente l’allegation que tu en
faits : tout ainsi que ta reproche, disant : que ie veux
que les Papes & les Rois soient deposez : t’ayant iustifié

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que ie n’en suis l’autheur ; mais la nature,
& l’Eglise ; sans auoir aucune raison contraire
de ta part. Et ta rencontre n’est moins bonne,
que ta Grammaire, dans la fulmination de tes
maledictions, qui retournent sur toy : car, pour
ce qui est de ta pretenduë paix, elle n’est que
malediction, estant faite au detriment de la
gloire de Dieu, & de la Iustice publique. Partant,
maudits ces faux Prophetes, comme parle
Ierem. C. 14. v. 15. &c. 23. v. 17. qui pour leur
interest annoncent la paix, lors que le fort de la
guerre presse.

 

Combien que sans aucun formel contredit,
que d’vn importun murmure, ie t’aye suffisamment
iustifié la verité de ma proposition ;
neantmoins, pour te fermer entierement la
bouche, Dieu par sa grace m’a mis en main le
digne plat, (entre tous autres) de ta collation :
contenant cinq belles roches de sucre tres fin.
Les deux premieres tirées des deux & troisiesme
chambres de la vingt huictiesme carriere
du parterre de Salomon : qui sont : Propter peccata
terræ, multi principes eius ; Qui derelingunt legem,
laudant impium : qui verò custodiunt, succenduntur contra
eum. Lesquelles, auec les trois autres, ie te
supplie ne traitter, à guise des chiens animez
contre ceux qui leur en iettent : afin de ne te
casser les dents. Et ensemble, de ne clabauder

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plus si iniustemẽt, & impertinemment, que tu
as fait tout le long de ton facheux voyage, pour
attrapper le teston ; mesme iusques au dernier
pas, inclus ; me supposant approuuer le recent,
& tres-cruel attentat d’Angleterre : contre son
tres bon & legitime Roy. D’où ta conuiction
d’iniquité se trouue manifeste ; Dieu l’ayant
ainsi permis, pour t’apprendre qu’vn mensonger
doit estre memoratif : & qu’en cette qualité,
ioincte à l’impieté ; le reste de nos roches
t’a esté fort iustemẽt reserué, pour la recõpense
de ton dit voyage. Les voicy : Initium verborum
insipientis stultitia : nouissimum vero oris illius error
pessimus. Suauis est homini panis mendacii : & postea
implebitur os eius calculo. Oculi Domini custodiunt
scientiam : & supplantantur verba iniqui. Ces deux
pris és 7. & 12. chambres des 20. & 22. carrieres
dudit parterre : & l’autre au troisiesme
degré, 10. bassin de la fontaine d’eloquence
du mesme Seigneur. Mais dautant qu’on seroit
estimé ioüer vn homme, luy presentant
marchandise si dure, sans tout ensemble luy
donner le moyen de s’en aider ; ie me suis aduisé
de te presenter le mortier auec le pilon dudit
Seigneur. Si contuderis stultũ in pila, quasi ptisanas :
non auferetur ab eo stultitia eius. Prou. C. 28. v. 22.

 

Quant à vous, Monsieur le nouueau venu, &
paresseux Censeur de la respõse faite à la refutation

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de la Lettre d’Aduis ? il est bien tard : car
on dessert. Toutefois, comme le preparatif
estoit grand, pouuez entrer en asseurance : n’y
manquerez de rien : & pour vostre consideration,
serez seruy de quelque plat de reserue.
Cuorage donc, Monsieur l’écornifleur : car dés
l’entrée de table, conformément à l’appetit des
autres, le vostre sera satisfait ; quelque dereglé
quil soit ; l’ayant d’abord ainsi iugé. Mais auant
d’y penser, ie vous supplie n’attribuer à vanité,
ce que i’ay seulement dit pour excuse, de ce
que mon deuoir ne s’estoit plustost executé ; la
piece contre laquelle, estant desia vn peu rancie :
ains reseruer ce voile d’opprobre pour celuy
qui tranche du suffisant : & méprise ce que
non-plus que plusieurs autres de sa sorte, il ne
comprend : quoy qu’il ait consommé plus de
quatre sepmaines à dresser, & pointer sa foible
batterie, contre vne piece de vingt-quatre heures ;
sans presomption, aussi bien troussée, &
percée, que le suiet meritoit ; n’y ayant qu’vn
bastion à combattre. Mais comme la place
ne souffroit plus d’estenduë : & que les defauts
de vostre amy estoient trop visibles aux intelligences ;
ie n’en voulu parler dauantage. Desormais
prenez place quand il vous plaira : &
si me voulez croire, tout ioignant le premier
vers la porte : car il est fourny de bonnes &

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grosses bouteilles : qui surpassent les vostres
en nombre, & capacité de maiori ad minus erratum :
aussi bien selon ma croyance, est il de vos
amis & possible vostre Maistre ; l’ayant suiuy
de si prés, auec mesmes discours, & langage.
Sans oublier que ce qui est auancé de l’Escriture
saincte, se dit autant veritable qu’elle : dautant
que c’est idem per idem probare : par consequent
sans blaspheme. Et que la mansuetude
de Dauid vers Saül, ne sert du tout au suiet :
Car outre qu’il luy vouloit faire misericorde,
c’estoit l’oint de Dieu : que ne sont tous les
Rois ; y en ayant fort peu de cette trempe :
partant ceux qui n’en ont esté honnorez, ne
sont dans le respect des autres. D’ailleurs, Saül
n’en vouloit qu’à Dauid : & n’auoit en aucune
façon affligé le peuple. De plus, l’obeїssance
de Dauid ne se trouue auoir esté ny borgne, ny
aueugle comme vous, & vos semblables soustenez
deuoir estre deuant la Maiesté Royale ;
Car depuis qu’il eut reconnu la confirmation
de la malice dudit Saül, il se retira ; sans plus
considerer les ordres d’iceluy. D’où iugerez
aisément si ie suis obligé de vous rendre graces
de la bonne instruction, que nous pretendez
donner : car quoy que tres prompt ; ie ne
laisse quelquefois de m’alentir ; pour considerer
meurement mes fautes, & celles des autres,

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C’est pourquoy tout bien consideré, ie
trouue qu’estes tres mal-aduisé, d’imposer vos
manquemens à celuy qui n’a rien dit, ny fait
contre l’equité, & verité ; toutes mes citatiõs, &
cotes étans tres-certaines : & vostre pretenduë
remarque du Troisiesme Liure des Rois, tres-fausse,
& impertinente. Voicy mon texte : Si
vous n’eussiez parcouru si viste vostre Bible,
vous eussiez fait arrest sur le douziesme Chapitre
du Troisiesme Liure des Rois : que ie
soustiens encore tres-veritable aussi bien que
l’application d’iceluy, Monsieur l’impudent
Imposteur.

 

Ensemble les reuoltes de Ieroboam, & des
Israëlites : auoir esté iustement faites : nonobstant
vos pretenduës lanlaires de comparaisons
du mauuais garnement Séba, ou Scebah,
ausdits Ierobóam, & Israël ; celuy là n’en
ayant aucun suiet : outre que l’Escriture saincte
l’appelle de vostre nom, fils de Belial : sçauoir
du diable : & les autres tout le contraire ;
Ieroboam se trouuant lors tres homme de
bien ; quoy que reuolté contre Salomon parce
qu’iceluy Salomon ædificauerat mello, & adœquauerat
voraginem ; comme dit est, peu de chose,
Lib. 3. Reg. Cap. 11. vers. 27. Et les Israëlites
semblablement agreables à Dieu ; ne les
ayant oncques blasmez, ny chastiez (marque

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tres certaine de la iustice de leur cause :) au
contraire promis toute benediction si on persistoit
dans le bien ; ainsi qu’il se void dans les
mesmes liures & Chapitre des Rois verset 38.
Partant, Monsieur le suffisant, ie vous conseille
de vous taire ; cette matiere estant trop dure
pour les ventricules de vostre foible cerueau :
tout ainsi que le vingt-sixiesme verset du dix-septiesme
Chapitre des Prouerbes : que vostre
grand amy n’auoit garde de tirer par les cheueux ;
ne s’en estant seruy, non plus que vous,
que ie n’en accuse. Dautant que luy seul est
plus que suffisant pour biffer, & ruiner toutes
les entre prises de gens faits comme vous deux.
Ce ne sont fanfarronnades, ny gasconnades
comme les vostres : ains pures veritez : desquelles
possible n’auiez iamais déjeusné. Fasse le
Ciel que ce seruice vous soit salutaire : & qu’appreniez,
que le cœur ne manque iamais, non
plus que la parole, aux seruiteurs de Dieu ; leur
ayant ainsi promis en ces termes : Nolite cogitare
quomodo, aut quid loquamini : dabitur enim vobis in
illa hora quid loquamini. Math. Chap. 10. vers. 19.
& 20. mais qu’à bon entendeur vne parole suffit.
Aussi que sapientia non loquitur, nisi in mysterio.
Et spiritualis homo iudicat omnia : & ipse à nemine
iudicatur : animalis autem non percipit ea quœ sunt spiritus :
Ad Corinth, Cap. 2. vers 7. 14. & 15. Salomon

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& Sainct Iean, en disent autant en d’autres
termes, que voicy : Sapientes abscondunt
scientiam. Prouerb. Chap. 10. vers. 14. Et qui vnctionem
habent à Sancto, norunt omnia. 1. Ioan. c. 1.
vers. 20. du nombre desquels, à ce que ie reconnois,
n’estant pas ; n’y pouuiez rien
entendre : mais seulement esperer ce que
Sainct Pierre promet à ceux de vostre cabale :
In vobis erunt magistri mendaces : & multi sequentur
eorum luxurias, per quos via veritatis blasphematur :
& in auaritia fictis verbis de vobis negotiabuntur :
quibus iudicium iam olim non cessat, & perditio
eorum non dormitat, C. 2. v. 1. 2. 2æ. & 3. D’où,
quand ne m’auriez aduerty de vostre amitié,
pour celuy que voulez maintenir, en secondant
vostre susdit Maistre ; ie l’aurois ainsi
coniecturé par la simpatie de vos humeurs, &
conformité de discours, non élolgnez de ceux
de vostre Precepteur : ainsi que des Demons
meridionaux surprenans les sots, par la douceur
du repos, en plein midy ; ayans tous deux
à cette fin, attendu le Solstice d’Esté. De l’amitié
desquels Iesus & Marie nous presetuent,
s’il leur plaist. Ainsi soit,

 

Væ Prophetis insipientibus : qui sunt quasi vulpes
decipientes populum, dicentes, pax, & non est pax :
Et violabant me ad populum meum propter pugillum

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hordei, & fragmen panis, vt interficerent animas,
quæ non moriuntur : & viuificarent animas, quæ
non viuunt, mentientes populo meo credenti mendaciis.
Et ego disrumpam vos, & dimittam animas
quas capitis ad volandum, Ezech Chap. 13. pet
totum.

 

FIN.

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Anonyme [1649], LE RETORQVEMENT DV FOVDRE DE IVPINET, CONTRE LVY-MESME : par l’eternelle solidité du veritable Donjon du Droict Naturel Diuin : voire contre toutes les nouuelles furies des Demons meridionaux : & futures irruptions des bestes feroces, à cornes, & autres. "Si Deus pro nobis quis contra nos?" Ad Rom. Ch. 8. "Vir qui errauerit à via doctrinæ, in cœtu gigantium commorabitur". Prou. C. 21. v. 16. "Qui fodit foueam, incidet in eam: & qui dissipat sepem, mordebit eum Coluber." Eccl. 10. v. 8. , français, latinRéférence RIM : M0_3526. Cote locale : C_7_59.