Anonyme [1652], LA TOILETTE PLOYÉE DE MAZARIN, SORTANT DV CHASTEAV DE PONTOISE. , françaisRéférence RIM : M0_3779. Cote locale : B_15_2.
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Qu’estoit a demy abatuë,
Car il estoit tout de trauers
Lors que ie composay ces Vers ;
Car i’auois bien veu sa posture,
Par vn des trous de la Serrure :
Si-tost que ie le vis d’abort,
Ie m’imaginois qu’il fut mort,
Mais il vint a remuer la leure
Et ie vit qu’il auoit la chevre.
Il marmottoit, ie ne sçay quoy,
En disant à ce que ie voy
Il faudra que tout au plus viste
Dans peu de temps la Cour ie quite,
Ne suis je pas infortuné,
De me voir en tous lieux berné.
L’vn voudroit que ie fusse au diable,
L’autre traisné auec vn chasble
L’autre que ie fusse au gibet,
Pour estre pris par le chifflett
Enfin tout chacun me déchire
C’est à qui me dira le pire,
Ie me voy fort mal asseuré :
Helas, c’est bien contre mon gré
Qu’il me conuient faire retraite,
Ce n’est pas ce que ie souhaite,
Car ie voudrois en bonne foy,


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