Anonyme [1649], LA FARCE DES COVRTISANS DE PLVTON, ET LEVR PELERINAGE EN SON ROYAVME. , françaisRéférence RIM : M0_1372. Cote locale : C_4_11.
Teruobat, à Dracip.
Ah la bonne rencontre !
Dracip.
Il faut pourtant nous taire. Nous irons auec eux.
Telbuod.
Voila bien nostre affaire.
Nirazam.
Allons donc au plustost voir messier Caron Qu’il nous fasse parler à son maistre Pluton, Puisque communement les cantons de la terre Sont armez contre nous pour nous faire la guerre.
Siobsed.
Allez, on vous fera vne Croix sur le dos, La France apres cela sera plus en repos, Quand à moy, ie m’en vais auec grande allegresse Iouir de ce bon-heur aupres de ma maistresse.
Il sort. Teruobat.
Suiuons ces autres cy.
Nirazam.
He Caron ou es tu ?
Naletac.
Nous n’auons point encor trop long tems attendu Peut-estre passe il quelqu’vn à l’autre riue.
Yreméd.
Il nous faut donc icy attendre qu’il arriue.
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