Anonyme [1652], LA CENSVRE ET L’ANTIDOTE DE QVELQVES MAXIMES tres-pernicieuses, contenuës dans vn libelle qui a pour titre, Le recit du duel déplorable entre Messieurs les Ducs de Beaufort, & de Nemours. Addressé à la Noblesse Raisonnable & Chrestienne. , français, latinRéférence RIM : M0_672. Cote locale : B_9_23.
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LA
CENSVRE,
ET
L’ANTIDOTE
DE QVELQVES MAXIMES
tres-pernicieuses, contenuës dans vn libelle
qui a pour titre,

LE RECIT DV DVEL DEPLORABLE
entre Messieurs les Ducs de Beaufort & de Nemours.

Addressé à la Noblesse raisonnables & Chrestienne.

IE parle comme Censeur, & comme Medecin ;
pour reprendre, & pour guerir ; pour monstrer
vn aueuglement, & restituer la veuë ; pour blasmer
le vice, & appuyer la vertu ; pour rejetter
le faux honneur, & maintenir le legitime ; pour
condamner l’erreur, & bannir l’ignorance : bref pour corriger
deuoyez, & leur enseigner le chemin ; pour abatre des
objets de mespris & releuer des sujets de merite ; en vn mot,
pour faire voir l’horreur du precipice, & pour tirer de ce desastre.

Mais auant que de passer outre, i’informeray le Lecteur de
la sincerité, & de la droiture de mes intentions, qui sont pour



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