S. D. S. M. / Laffemas, abbé Laurent de [?] [1649], PROCEZ BVRLESQVE ENTRE MR LE PRINCE ET MADAME LA DVCHESSE D’ESGVILLON, AVEC LES PLAIDOYERS. Par le S. D. S. M. , françaisRéférence RIM : M0_2884. Cote locale : C_8_37.
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Il fit piece pourtant bien sotte
Alors qu’il luy rendit la Mothe ;
Car depuis ce temps Champenois
Gaulez ont esté comme noix ;
Cliquot remportant maint bagage <l>Que sur eux il prend par pillage :
Maintes gents aussi dans Paris
(Si ce n’estoient ses fauoris)
Parloient mal de cette Eminence,
Sans espargner sa continence :
Mais soudain les vns exiloit
Autres à son ire immoloit.
Tu sçais s’il se monstra seuere,
Quand Paul l’aisné, ton deffunt pere
Desquilla du trosne des Lois,
Et fit planter choux prés de Blois ?
(S’il deuoit reuenir en vie,
D’en parler n’en aurois enuie,
Ny d’en dire ny bien ny mal ;
Crainte que comme vn Mareschal
Voir ne me fist fossez de ville,
Au trauers d’vne verte grille)
Mais adonc puis qu’estant passé
Plus ne reuient vn trespassé ;
Il me permettra de te dire,
Ce que seras aise de lire ;
Car point tu n’as de fondement
D’en auoir mescontentement.

 

 


Donc d’Auril le vingt huictiesme,
Ou plustost l’antepenultiesme,
Ou trois iours parauant le mois
Que Rossignolet chante au bois,
Dans la Salle ie veids Duchesse
Ouïr fort deuotement Messe,
Tenant en sa main Chapelet :
Autrefois le sieur Combalet

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