Louis (XIV), Phélypeaux [signé] [1650], LETTRE ET DECLARATION DV ROY, AVEC LES ARTICLES EN CONSEQVENCE accordez par sa Majesté pour le repos & pour la tranquillité publique de ses Subjets de la Ville de Bordeaux. Verifiez au Parlement de ladite Ville de Bordeaux le 7. Ianuier mil six cens cinquante. , françaisRéférence RIM : M0_2237. Cote locale : A_9_3.
page précédent(e)

page suivant(e)

-- 2 --

DE PAR LE ROY.

NOS amez & feaux, Desirans faire cesser les presens mouuemens
qui sont en nostre Ville de Bordeaux & aux enuirons,
& rétablit le repos & la tranquillité en ces quartiers,
pour nous donner d’autant plus moyen de paruenir à la paix
generale, que nous voulons procurer à tout nostre Royaume ; Nous auons
fait expedier la Declaration d’amnistie, de toutes les choses qui se sont
passées à l’occasion desdits mouuemens, & arresté les Articles que nous
auons estimé à propos pour l’accommodement entier des affaires : Et enuoyant
lesdites expeditions à nostre Cousin le Maréchal du Plessis Praslin
Gouuerneur de nostre tres-cher & tres-amé Frere vnique le Duc d’Anjou,
pour les faire ponctuellement executer ; Nous vous faisons cette Lettre
de l’Aduis de la Reyne Regente nostre tres-honorée Dame & Mere, pour
vous mander & ordonner d’adiouster creance à ce que nostre dit Cousin
vous fera entendre, & vous exhorter de contribuer tout ce qui dépendra
de vous, pour l’execution de ce qui est porté par nostredite
Declaration & Articles ; Vous confirmant de plus les asseurances que
nostre Oncle le Duc d’Orleans a données de nostre part à vos Deputez,
& nos bonnes & sinceres intentions en vostre endroit. DONNÉ
à Paris le vingt-sixiéme Decembre 1649. Signé, LOVIS, & plus bas,
Par le Roy, la Reine Regente sa Mere presente, PHELIPEAVX.
Et au dessus de ladite Lettre est écrit,

A nos amez & feaux les Gens tenans la Cour de Parlement de
Bordeaux.

DECLARATION DV ROY.

LOVIS par la grace de Dieu Roy de France & de Nauarre,
A tous ceux qui ces presentes Lettres verront, Salut.
Aprés auoir donné la paix & repos à nos Officiers &
Suiets par la Declaration du Mars de
l’année presente, Verifiée en nostre Cour de Parlement
de Paris, Nous auions grande raison d’esperer que les mouuemens qui
paroissoient dans quelques Prouinces de nostre Royaume, seroient terminez ;
Et que nos Subjets aprés tant de bons traitemens que nous leur



page précédent(e)

page suivant(e)