Dubosc-Montandré, Claude [?] [1651 [?]], LE MANIFESTE DE L’AVTHEVR, QVI A COMPOSÉ LE MANIFESTE DE MONSEIGNEVR LE PRINCE DE CODÉ, Pour seruir d’instruction à ceux qui l’ont leu, touchant les affaires d’Estat, qu’il a traitté. , françaisRéférence RIM : M0_2355. Cote locale : B_6_12.
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sa personne, auant que le Roy ne fust en estat de signaler
le premier coup de sa Iustice, par la condamnation
de leurs procedez, & par la iustification entiere de
son innocence. Ce sentiment peut-il estre outrageux
à sa Majesté, puis qu’il ne touche que les
preiugez qu’on doit auoir de sa iustice, ensuite
des grandes & iustes inclinations qu’il tesmoigne,
pour reconnoistre vn iour les seruices de
Monsieur le Prince.

 

Sur la fin de la page huictiesme, ie dis que si son
A. R. que Mr. le Prince a tousiours respecté comme
le niueau de sa conduitte, ne se fut constamment
inscript contre la seditieuse proposition
qu’on auoit fait plusieurs fois de rappeler le Cardinal
Mazarin, Monsieur le Prince eut eu bien
de la peine à resister aux importunitez de ceux
qui vouloient se seruir de son entremise pour rapeler
ce Proscrit : Ie pense que ces paroles, bien
loing d’interesser l’honneur des A. R. la mettent
à couuert de tous les soubçons, que les simples
peuuent conceuoir qu’il appuye le retour du Cardinal
Mazarin : & par consequent entretiennent
cette idée aduantageuse à sa reputation, qu’en
effet on doit considerer cét oncle vnique du Roy,
comme le veritable appuy du repos des peuples,
& le restaurateur de leur ancienne liberté.

Ie dis dans les pages 7. & 14. que les creatures
de Mazarin ont forcé les iustes & debonnaires



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