C. Q. A. P. L. C. M. D. L. V. D. P. A. M. D. N. 1650 [signé] = Dubosc-Montandré, Claude [?] [1652], LA PIERRE DE TOVCHE AVX MAZARINS. , français, latinRéférence RIM : M0_2765. Cote locale : C_12_41.
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le maintien de la Couronne, le repos de l’Estat,
& le soulagemẽt des peuples de chasser cét estanger,
qui pourroit par cette façon d’agir, renuerser
l’vn & l’autre. Prototo pars bene deperditur.

 

Il n’y à rien qui doiue plus nous surprendre que
la l’ascheté de ceux qui se sont desuoüez au seruice
du Cardinal Mazarin, qui ayant l’ame basse
& mercenaire, n’ont point de honte de se prostituer
à toute sorte d’employ, pourueu qu’il y ait
quelque apparence de lucre, & de toutes les personnes
de condition qui sont dans son party l’on
n’en voit point vne qui ne se soit soubmisse à des
choses indignes de sa naissance, les Mareschaux
d’Ocquincourt, d’Aumont & de la ferté Seneterre
ne seroient point contents de seruir le Roy contre
les ennemy de l’Estat, sous vn Prince du Sang,
& ont pris la conduitte d’vne trouppe de brigants
sous le plus infame de tous les hommes, l’esperance
du pillage leur à faict preferer cét employ à l’amitié
des peuples ; & pour auoir ambrassé vn party
qui leur donnoit l’occasion de voler, ils se sont
attirez le reprosche eternel que la posterité leur
faira d’vne telle laschetté.

Le Duc d’Anuille qui n’auoit iamais paru dans
nulle bonne occasion commençà-il à 15 a 18. mois
à faire parler de luy en leuant vn regiment a ses
despens contre Madame la Princesse, pour le Cardinal,
lors qu’elle fut contrainte d’aller chercher
son resuge à Bourdeaux, pour auoir osé demander
à la Iustice, la condamnation où la iustification



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