P. M. L. D. R. [signé] [1651], L’EXACTE RECHERCHE DES DESORDRES que la mauuaise Conduite de Monsieur le Prince a causé dans l’Estat, depuis sa Liberté jusques à sa Retraitte. ET NOTAMMENT TOVS LES maux que son Voyage de Bordeaux, & son Armement nous font dé-ja souffrir; Et ceux qu’il nous fera encores éprouuer, s’il tient la mesme Conduite. , français, latinRéférence RIM : M0_1313. Cote locale : B_20_28.
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qu’il a donné à l’Estat auant sa maladie, & par
tous ses deportements, tout le monde doit seconder
ses entreprises, principalement voyant
dans son party toutes les personnes de qui nous
deuons faire le plus d’estime, & n’en voyant point
dans le contraire qui ne nous doiuent estre suspectes.
Enfin ou il faut condamner la sincerité
de Monsieur le Duc d’Orleans, de Monsieur de
Beaufort, & de tous les meilleurs Frondeurs du
Parlement, ou Monsieur le Prince agit auec toute
sorte de Raison, puis que ceux là tiennent son
party, & qu’il n’y a que ceux qui ont tousiours
esté Mazarins, Partisants, & Ennemis du Peuple
qui tiennent le contraire ; parce qu’ils veulent
subsister par la continuation des desordres, & de
la tyrannie.

 

Si ce sont des crimes, Monsieur le Prince en
est coulpable.

Horum, si ptccata sunt, conscius est.

P. M. L. D. R.

FIN.



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