Anonyme [1652], EXAMEN DE L’ESCRIT DRESSÉ PAR MOLÉ SERVIEN ET ZONDEDEJ, soubs le tiltre d’Edict du Roy portant Amnistie de tout ce qui s’est passé à l’occasion des presents mouuements, à la charge de se remettre dans trois iours dans l’obeïssance du Roy. , françaisRéférence RIM : M0_1314. Cote locale : B_2_18.
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alors qu’il estoit du bien de nostre seruice
ainsi que la prudence d’entendre [1 mot ill.] que nostre
dit Consile Cardinal Mazarin nous faisoit de
nous [1 mot ill.] vne armée & nous luy commandasmes
de reuenir pres de nous Neantmoins les plus
iudicieux ont estimé que si le Cardinal Mazarin
ne fut pas reuenu le party du Prince ne
pouuoit plus subsister & que l’entrée de ce C.
a iustifié toute sa cõduite & a eleué ses esperances.
Les pratiques qu’il a fait dans nos autres Prouinces
nous ont obligé d’y courir pour remedier au
sousleuement d Angers & nous opposer au passage
de l’armée des Espagnols, iointe à celle qui estoit
composée des trouppes sous le nom de nostre dit Oncle
le Duc d’Orleans a quoy par l’asistance diuine
nous sommes employez asses heureusement ayant
reduit Angers & le pont de ce en nostre obeissance.
A qui doit on imputer tant de fatigues noire
tant d’afronts d’auoir esté refusé dans la meilleures
Villes du Royaume qu’a la presence du
Cardinal Mazarin ainsi son absence auoit plus
fait pour gaigner l’amour de ses peuples que sa
presence ne luy peust seruir auec toutes les armées
pour faire quelques conquestes.

 

La venuë du Prince de Condé par deça, sa reception
dans nostre bonne Ville de Paris & dans nostre
Cour de Parlement authorisée par nostre dit



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