Anonyme [1652], LA COMPARAISON DES COMPARAISONS AVX MAZARINS. BVRLESQVE FAIT à Descain. , français, latinRéférence RIM : M0_723. Cote locale : B_12_65.
Les Mazarins tant fils que pere L’on ne parle point de la mere, Elle estoit dé-ja ad patres, En Sicile faisoient flores ; Les plus rafinez de cette Isle Ne connoissoient rien dans leur stile En fait de voler & piller, Ils sçauoient l’art de gouspiller Mieux que tous les hommes du monde, Leur excroque estoit sans seconde, Et estoit arriuée au point Que d’égale elle n’auoit point. Tout le peuple de la Sicile, Aussi bien des Champs que de Ville, Vn iour fit sa plainte de quoy, Quand ils disoient Ham, c’est pour moy ! Ils entrosloient à toute vire, Ou froid ou chaud, cuit ou non cuire, Bref, ils s’accommodoient de tout, Quoy disoit on, cela nous f…
Ma foy, il faut ribon ribaine, Qu’ils dansent la Camelotaine, Nous n’en souffrirons pas vn brin, Il faut crier au Mazarin : C’a, ça, ça, que ces allobroges Fassent vistes Iacques des loges, Au cas qu’ils en fassent refus, Courons leur tous hardiment sus, Et crions sans aucune Requeste, Haro sur eux & leur beste.
Le bon Dedale, à qui Minos Faisoit faire Custodinos, Et à son fils dans le Dedale, Qu’auoit mesme inuenté Dedale, Ne sçauoit sur quel pied dancer ; Il auoit sans rien auancer,
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