Mercœur [signé] [1649], RESPONCE DE MONSIEVR LE DVC DE MERCOEVR A la Lettre de Monsieur le Duc de BEAVFORT SON FRERE. , françaisRéférence RIM : M0_3408. Cote locale : C_3_13.
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de me porter par leur Panegyrique d’auoir assez
de bonté, que de non seulement pardonner à leur
Maistre : mais encore de vous dresser mes tres-humbles
supplications pour ce mesme sujet, la fin
ne couronna pas l’œuure, d’autant qu’auec vne
contenance & submission ridicule, ils me proposerent
ce beau mariage, par vne Lettre qu’ils [1 mot ill.]
donnerent de la part du Cardinal Mazarin en ces
termes.

 

MONSIEVR,

Le desir que j’ay de viure dans vne estroite vnion,
auec vostre illustre Maison m’oblige à rechercher
vostre alliance : Ie ne doute pas que vostre Altesse
ne sçache que j’ay retiré de Scicille mes deux
Niepces, à dessein de les marier auec des Seigneurs
dignes de plus grandes dignités, & de plus
grands amplois de la Couronne, qui sont à ma
disposition, si vous aggrées les vœux & les seruices
de ma Niepce aisnée, ie vous l’accorde de
tres-grand cœur, auec ces conuentions.

ARTICLE. I.

Ie promets donner à ma Niepce en dot & gratification
quatre millions de liures à la benediction



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