lors que i’en fus destourné par la malice de
mes enuieux, qui remplirent ce pauure
Royaume de combustions si estranges, que
peu s’en fallu que ie ne demeurasse accablé
sous ses ruynes, mais il a pleu à la diuine
bonté de calmer cette tempeste suscitée il
y a enuirõ six mois, pour me reseruer peut-estre
à quelque autre tragedie moins presente
à la verité, mais en apparence plus
sanglante dont les commencemens ne
sont desia que trop euidens pour en douter,
ie vous enuoyerois l’idée si ie n’eusse
appris par la vostre que vous estiez amplement
informé tant de la sortie de leurs
Majestés hors de la ville de Paris, que du
siege mis deuant la mesme ville, par les
trouppes du Roy, qui n’a peu dauantage
souffrir les insolences de ce peuple mutin
& sujet aux rebellions. C’est vn dessein
que l’on n’a pas pris sans que i’y aye contribué
beaucoup de mon Conseil, aussi les
déplaisirs & mécontentemens que i’ay receu
des Parisiens m’en ont donné vn iuste
sujet. Ie n’ay rien de plus precieux que la

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