RESPONE
DV ROY,
A LA LETTRE DE SON ALTESSE
Royalle.

MON ONCLE,

Ie croyois trouuer dans la Lettre que vous
m’auez escrit le 27. de ce mois, les Declarations,
que ie vous ie vous auois fait demander par
celle que mon Cousin le Duc d’Anville vous
escriuit par mon ordre Dimanche dernier,
sans cette croyance vous deuez bien iuger
que la bien-seance ne m’auroit pas permis
d’ouurir, ny de receuoir la vostre : Si vous
voulez vous souuenir de ce qui s’est passé depuis
quelque temps, & de la conduite que
vous auez tenuë, & tenez encore enuers moy ;
vous ne deuez pas trouuer Estrange que ie
demeure auec vous sur la retenuë, plus que
ie n’auois accoustumé, ny que ie desire auiourd’huy
de vous l’obseruation de ce que vous-mesme
auez-cy-deuant proposé ; lors que ie
vous ay fait conuier d’enuoyer vers moy des
Deputez : Il ne seroit pas iuste que ie vous
cusse en ce temps là laissé la liberté de prescrire

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