Louis (XIV), De Guénégaud [signé] [1652], LETTRE DV ROY, Escrite à Monsieur le Duc d’Orleans, par laquelle on void les dispositions que la Cour a pour la Paix. , françaisRéférence RIM : M0_2153. Cote locale : C_12_21.
page précédent(e)

page suivant(e)

-- 5 --

où on la mise & empescher que ie ne m’en approche
selon les avis que i’en ay eu de Monde jeu
Gouuerneur d’Arras : mais i’espere qu’auec l’aide
de Dieu ie pourray me conseruer & mes suiets,
de tous les mauuais effets, vous conuiant de rentrer
au plustost en vostre deuoir, & sur ce ie prie
Dieu, Mon Oncle, qu’il vous ait en sa sainte garde.
Fait à Mante, le quinziéme d’Octobre 1652.
Signé, LOVIS. & plus bas DE GVENEGAVD.

 

IL est facile de iuger par la Lettre que l’on escrit
à Monsieur le Duc d’Orleans qu’il ne
tient pas à la Cour que Paris ne jouysse de la paix,
car on ne traitte plus son Altesse Royale auec
fierté, on écoute ses propositions, & l’on agit de
bonne foy. On auoit souhaitté que Monseisieur
le Duc d’Orleans donnast sa declaration
par écrit au Marquis de Ioyeuse, il obeït, & l’on
desauouë en mesme temps ledit Sieur de Ioyeuse :
On dit qu’il n’est pas necessaire d’enuoyer
vne amnystie en bonne forme comme l’a demãdée
Monseigneur pour la seureté des Bourgeois
de Paris : Que l’on a preuenu cette demande
par la publication d’vne amnystie au Parlement
de Pontoise : Peut-on douter apres cela que les
choses ne soient tout à fait seures, & l’accommodement
sincere & réel, puisqu on a fait
publier vne amnystie dressée par le Cardinal



page précédent(e)

page suivant(e)