LETTRE DV ROY A
Monseigneur le Duc d’Orleans, par laquelle
on void les dispositions que la Cour
à pour la Paix, & le repos public.

MON Oncle, ie ne suis point en doute, que
vous n’ayez chargé le Marquis de Ioyeuse
de l’acte signé de vous en date du 4. de ce mois,
comme vous me le mandez par la lettre du 12. ensuiuant,
que mon Cousin le Duc Dampville m’a
renduë de vostre part ; mais aussi deuez vous croire
qu’il n’a osé me le presenter, pour n’auoir eu
aucun ordre de moy de vous le demander,
n’ayant point à desirer nouuelle declaration de
vous ; mais bien qu’en execution de celle que
vous auez fait diuerses fois, & des paroles que
vous m’auez si solemnellement données, que
vous posiez les armes & renuoyez les trouppes
Estrangeres sur la frontiere pour deliurer ma
bonne Ville de Paris de l’oppression qu’elle souffre
depuis si long-temps par leurs voisinages ; n’y
ayant plus rien à faire de ma part, apres auoir fait
publier vne Amnistie en mon Parlement de Paris
transferé à Pontoise, laquelle est si ample, que les

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