La Mère de Dieu, Pierre de (dit Bertius, Abraham) [1647], LES VERTVS ROYALES D’VN IEVNE PRINCE. , français, latinRéférence RIM : Mx. Cote locale : B_1_1.
page précédent(e)

page suivant(e)

-- 84 --

la saincte Eglise ! Ie veux bien que tous les François
connoissent les obligations qu’ils ont à la
prouidence de leur auoir donné naissance, dans
vne Monarchie si Catholique, si Religieuse, si
saincte, si portée à fauoriser le sainct Siege, si enrichie
d’excellens Prelats, si abondante en bons
Princes, & sur qui Dieu verse si amoureusement
la rosée de ses Benedictions.

 

Toute la
famille des
Bertius naturalizée
en France,
par Louys
XIII.

Bel eloge
des Roys
de France.

S. Greg. lib.
5. epist. 6.

Qui pascitur
inter
lilia Cant. 2
16.

Et lilia
colligat
Cant. 1. 16.

De la Royale Iustice d’vn ieune
Prince.

CHAPITRE XIII.

Ceux qui se mélent de contempler les mouuemens
des Astres, nous asseurent, que les
Estoiles dépeintes sur l’azur du firmament, ne
sont pas également brillantes, ny d’vne mesme
grandeur ; Mais que les vnes sont incomparablement
plus éclattantes que les autres, & qu’elles
se montrent plus fauorables dans leurs influences.
Permettés que ie me serue de cette cõparaison,
pour exprimer plus naïfuemẽt ma pensée,
& pour montrer qu’vn ieune Prince reluit comme
vn Soleil dans son Royaume, ou que les peuples
le considerent, comme vn Ciel émaillé des
Royales vertus, & d’vn nombre presque infini de
belles Estoiles, qui ne sont pas également éclattantes ;
i’entens qu’elles ne le rendent pas également



page précédent(e)

page suivant(e)