La Mothe-Houdancourt (Henri de) [?] [1649], QVATRIEME FACTVM, OV DEFENSES DE MESSIRE PHILIPPES DE LA MOTHE-HOVDANCOVRT DVC DE CARDONNE, & Mareschal de France, CY-DEVANT VICE-ROY ET CAPITAINE General en Catalogne. Auec plusieurs Requestes, Arrests, & autres Actes sur ce interuenus, tant au Conseil, qu’ailleurs. , français, latin, espagnolRéférence RIM : M0_2849. Cote locale : A_4_7.
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plaintes qu’on a voulu faire de luy en son nom par ce faux Memorial,
dans lequel estoit celle-cy de n’auoir pas fait vn iuste
choix en la distribution des graces & des charges.

 

Neantmoins afin que ses Ennemis ayent confusion de leurs
calomnies, ils peuuent lire le détail de toutes les faueurs &
bien-faits qu’il a departy en Catalogne, produit au procez.
Ils connoistront que pouuant tout de luy-mesme en ces matieres
de bien-faits, il a tout distribué à ceux que la voix publique
demandoit qu’ils fussent recompensez ; à ceux seulement
pour lesquels les Regents du pays, Gouuerneur, Chancelier
& la Deputation intercedoient, comme eux-mesmes l’ont
reconnu par Acte seellé du Sceau du pays, dans lequel l’enumeration
est faite de toutes les gratifications données par ledit
sieur Mareschal, auec cét Eloge, qu’elles ont esté accordées
selon les desirs & souhaits vniuersels de la Prouince.

Il auoit la puissance de disposer des reuenus & biens confisquez
qui estoient dans le Tresor public. Qu’on considere s’il
en a espuisé le fonds, & combien il a esté discret & moderé
dans cet vsage, & si entre ceux qui ont esté gratifiez, il y est entré
aucun de ses Amis particuliers, Creatures ou Domestiques.
Cela ne se trouuera pas. L’Acte & le détail s’en void en forme
Autentique au procez, tiré de la Tresorerie de Barcelonne
auec la dispensation des deniers par Iournal, la plus
iuste & moderée qu’on puisse souhaitter & sans aucun interest.

Et pour finir toute cette matiere, on demanderoit volontiers
au Procureur General qu’il n’eust pas la bonté qu’il a eu iusques
icy pour Monsieur le Mareschal de cacher les plaintes
qu’il a contre luy, de crainte qu’elles ne luy nuisent. On le
dispense de cette charité pour le conuier à faire paroistre où est
la moindre qu’ait trouué Chirat contre luy dans ses Informations.
Où sont celles que monsieur de Marca a recueillies comme
Visiteur de la Prouince, & Monsieur le Comte d’Harcour
comme Successeur immediat des employs dudit Mareschal ?
On luy demande, où sont celles que ce peuple a fait depuis sa
prison, qui estoit vn moyen bien seur pour les receuoir & en



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