Anonyme [1652], IOVRNAL DE TOVT CE QVI SEST FAIT ET PASSÉ EN PARLEMENT, Les Ieudy, Vendredy & Samedy, 10. 11. & 12. Octobre 1652. En presence de son Alt. Royale. AVEC LES ORDRES DONNEZ pour l’éloignement des Trouppes des enuirons de Paris. ET LES DERNIERS MOYENS pour la Paix. , françaisRéférence RIM : M0_1753. Cote locale : C_5_66.
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deputation vers le Roy, lors qu’il estoit à S. Denis, luy
ayant adjousté que ce qu’il auoit accepté cette charge
ce n’auoit esté que pour le bien de l’Estat, & pour
seruir la ville de Paris.

 

Monsieur le President Viole a pareillement dit, que
puisque Monsieur de Beaufort auoit esté fait Gouuerneur
par les ordres de Monsieur le Duc d’Orleans,
il falloit auant toutes choses en aduertir son A. R. que
Monsieur Seuin auoit representé, que dans le nombre
des personnes qui doiuent aller en Cour, il y en auoit
de la Compagnie ; qu’il estoit à craindre que l’on ne
les fist demeurer à Pontoise pour y exercer leurs charges ;
qu’il y auoit deux choses à faire, de reduire le
choix que l’on auoit fait d’vn grand nombre à vn plus
petit, & d’en retirer Messieurs de la Compagnie qui y
estoient compris.

Messieurs, Charton president aux Requestes du
Palais, & Veydeau Grammond Consei ler aux Enquestes,
le premier Capitaine, & le dernier Colonel,
auroient dit ; que pour eux & les autres Messieurs de
la Compagnie, ainsi que des autres Cours Souueraines,
ils n’auoient pas procuré d’estre nommez ; que
puis que le sort estoit tombé sur eux qu’ils s’en vouloient
acquitter, & que s’ils auoient à demeurer à Põtoise
ils auoient bien d’autres voix que celles de leur
nomination : tellement que le tout a esté remis à la volonté
des personnes choisies d’en demander le nõbre
si bon leur sembloit, ou mesme de l’augmenter, &
Monsieur Doujat Conseiller en la grand Chambre,
commis de toute la Compagnie d’aller de par icelle



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