Anonyme [1649], TRES-HVMBLE REMONSTRANCE D’VN GENTIL-HOMME BOVRGVIGNON A MONSEIGNEVR LE PRINCE DE CONDÉ. AVEC La Response de l’Echo de Charenton aux plaintes de la France. , françaisRéférence RIM : M0_3812. Cote locale : C_9_53.
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Sur le mesme sujet.

SONNET.

 


PRince dont le merite épuiseroit mes Vers ;
Si Paris outragé ne m’imposoit silence,
Ie croy connoistre assez dans ce fameux reuers
La cause de son mal, & de ta violence.

 

 


Quelqu’eust esté l’éclat de mille exploits diuers
Quand de nos ennemis tu domptois l’insolence,
Condé ne seroit pas craint de tout l’Vniuers,
Si sa foy mieux gardée en exceptoit la France.

 

 


Si c’est pour ce motif que ton bras est armé
Contre le seul repos de son peuple allarmé,
Souuien-toy que ton ame en veut à ta Patrie ;

 

 


Et que si cet orage a pour toy des appas,
On pourra voir ta gloire également flestrie
Par le malheur de vaincre ou de ne vaincre pas.

 



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